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Fiat 500 Édition 1957 2016: Le charme persiste

Photo: Collaboration spéciale

logo_guide-autoLa bouffée d’air frais qu’était la Fiat 500 lorsqu’elle est arrivée au Canada a séduit plusieurs personnes. Durant l’année 2012, environ 8 500 consommateurs de petites voitures ont craqué pour la Fiat.

Eh bien, cette histoire d’amour n’a pas duré très longtemps. En 2015, les ventes de la Fiat 500 à hayon ont totalisé moins de 3 000 uni­tés au Canada. Pour ce qui peut être considéré comme un produit de niche, ce n’est pas une surprise. Cependant, FCA tente d’entretenir la flamme en lançant diverses éditions spéciales de sa minivoiture, y compris cette charmante Édition 1957.

Le nombre 1957 fait évidemment référence à l’année où la Cinquecento a été lancée, et cette voiture à tirage limité est offerte dans quelques choix de couleurs pastel, incluant celle de la 500 dont nous avons fait l’essai, Celeste Blu. Les jantes en alliage peintes en bleu présentent un rebord et un moyeu chromés, ce qui donne une belle touche rétro à la voiture.

L’habitacle est plutôt chic avec des sièges en cuir brun, une planche de bord et un volant crème ainsi qu’un mélange des deux couleurs sur les panneaux de porte. Pour 2016, on a ajouté un système Uconnect 5.0, une grande amélioration par rapport à l’ancienne radio de la Fiat. On trouve quand même quelques pièces de finition bon marché, et leur assemblage est discutable à certains endroits, mais rien de choquant.

L’espace est plus que correct à l’avant, mais sans surprise, les occupants assis à l’arrière ne seront pas très à l’aise. Le coffre de 269 litres est convenable pour une aussi petite voiture, alors que les dossiers divisibles arrière peuvent être rabattus pour en augmenter le volume.

La Fiat 500 Édition 1957 2016 est équipée du moteur de base sous le capot. Il s’agit d’un quatre cylindres de 1,4 litre qui développe un modeste 101 chevaux et un couple de 97 lb-pi. Avec la boîte manuelle à cinq rapports, la bagnole se déplace aisément, grâce à son poids plume de
1 073 kg. Par contre, l’écart de performance entre la boîte manuelle et l’automatique à six rapports (optionnelle) est significatif, cette dernière rendant la Fiat un peu paresseuse. Si on est épris de la Cinquecento et qu’on a besoin d’une boîte automatique, le moteur turbo de 135 chevaux peut être envisagé.

La boîte manuelle rend également cette Fiat plus économique d’un litre aux 100 km. Les cotes officielles sont de 7,6 et de 5,9 L/100 km (ville/route), et notre moyenne s’est établie à 6,8 L/100 km.

Sur la liste des plaintes, on trouve de larges piliers B qui occasionnent des angles morts, surtout du côté gauche, et un goulot de réservoir de lave-glace nécessitant un entonnoir pour être rempli sans dégât. De plus, le prix élevé de l’Édition 1957 (24 995 $) est décourageant, mais même la Fiat 500 de base n’est pas une aubaine, ce qui explique probablement en partie pourquoi les ventes sont en déclin. La Cinquecento est avant tout un choix émotionnel dans le segment des petites voitures, mais si on est prêt à dépenser cette somme, on obtiendra une charmante et jolie petite citadine.

Fiche d’appréciation

  • Consommation : 3,5/5
    Peu énergivore avec la boîte manuelle.
  • Conduite : 3/5
    La 500 est agile et amusante à conduire.
  • Performances : 3/5
    Correctes avec la boîte manuelle.
  • Multimédia : 4/5
    L’écran tactile est petit, mais le nouveau système constitue une nette amélioration.
  • Confort    : 3,5/5
    Bons sièges à l’avant, mais pas beaucoup d’espace à l’arrière.
  • Note générale : 3,5/5
    Son charme dépasse son côté pratique, notamment son abordabilité.

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