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Un demi-siècle de moteurs à plat pour Subaru

Photo: Subaru

Si la majorité des constructeurs automobiles construisent aujourd’hui de petits moteurs à quatre cylindres, ceux de Subaru ont une particularité: plutôt que de placer les pistons verticalement l’un à côté de l’autre, la marque aime mieux une configuration à plat. Ainsi, deux pistons sont montés horizontalement dans le châssis et pointent vers la gauche du véhicule, tandis que les deux autres pointent vers la droite. Le vilebrequin est en plein milieu.

Quels sont les avantages de cette configuration? Ce moteur a un centre de gravité beaucoup plus bas que ceux en V ou en ligne. Dans les petits véhicules comme la Subaru RZ, cela fait en sorte qu’on peut placer le nez très bas, ce qui aide à bien distribuer le poids.

Cette année, Subaru fêtera le 50e anniversaire de ses moteurs à plat : en 1966, la petite berline Subaru 1000 était lancée sur le marché. Sous son capot, on retrouvait un quatre cylindres à plat refroidi au liquide et développant 54 chevaux. C’est bien peu, mais cette architecture fut la précurseure de toutes
les motorisations Subaru vendues aujourd’hui… à un détail près : il n’y avait pas de rouage intégral, et la 1000 était une traction.

Rien n’indique que Subaru ait l’intention de se débarrasser de son moteur à plat sous peu; c’est une bonne chose, puisque la sonorité typique des WRX et STI est à présent devenue célèbre dans le monde de la performance!

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