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Sous les projecteurs grâce à Transparent

WEST HOLLYWOOD, CA - SEPTEMBER 18: Amy Landecker attends Amazon's Emmy Celebration at Sunset Tower Hotel on September 18, 2016 in West Hollywood, California. (Photo by Tibrina Hobson/Getty Images) Photo: ibrina Hobson/Getty Images
Kate Mooney - Metro World News

Amy Landecker commence à peine sa carrière. L’actrice de 46 ans a travaillé au théâtre pendant des années et a fait quelques apparitions dans des films comme A Serious Man et Dan in Real Life, mais c’est son rôle dans la série des studios Amazon, Transparent, qui l’a vraiment lancée.

La série Transparent, qui a gagné huit Emmys depuis 2014 (dont trois à la dernière cérémonie), raconte l’histoire d’une famille de Los Angeles dont le patriarche (Jeffrey Tambor) se révèle transgenre.

Amy Landecker joue Sarah Pfefferman, l’aînée des trois enfants de la famille, aux côtés de Gaby Hoffmann et Jay Duplass. Nous avons parlé à l’actrice au moment de la sortie en ligne de la troisième saison.

À quoi peut-on s’attendre de votre personnage dans cette troisième saison?
La dernière saison, Sarah était en mode drague, fumait beaucoup de marijuana, était très seule après son divorce. Ça m’a rappelé la période après mon propre divorce. Cette saison semble plus légère, elle explore sa spiritualité. Où qu’aille Sarah, il y a des dégâts. C’est triste, je l’aime et ça me brise le cœur, mais il y a quelque chose de toxique pour les autres chez elle. Et la seule personne qui puisse toujours la comprendre, ironiquement, c’est Len, son ancien mari. Dans cette saison, elle rentre à la maison. Pas de façon romantique, mais elle retrouve son partenaire de vie, sa famille.

D’où lui vient cette haine d’elle-même?
Je sais d’expérience que dans ma poursuite du bonheur, j’ai pu blesser d’autres gens. Et quand on brise une famille, peu importe si c’est pour une bonne ou une mauvaise raison, on est assailli par la culpabilité et par une impression d’échec. Je pense aussi que Sarah se sent très isolée et très seule.

Sentez-vous que Transparent a influencé votre propre ouverture d’esprit?  
J’ai toujours été ouverte. Jill [Soloway, la créatrice] reconnaît intuitivement les gens qui le sont, mais ceux qui ne le sont pas ne feraient pas de vieux os sur notre plateau. J’ai travaillé dans la communauté LGBTQ à Chicago. Je ne me considère pas comme étant queer ou quoi que ce soit, mais je crois que j’ai une sensibilité, une ouverture et un réel désir d’égalité. Certaines personnes viennent au monde avec un désir de justice. Je crois que Jill trouve des gens qui sont politisés, vivants, féministes et qui se préoccupent de ces sujets.

La distribution de Transparent est-elle comme une famille pour vous?
Oui, sans les dysfonctions. J’ai eu une petite dispute avec Gaby [Hoffmann] à propos de Bernie Sanders et Hillary Clinton, plus tôt cette année. J’aimais Hillary parce que je suis plus vieille, elle aimait Bernie parce qu’elle est de la jeune génération. Je lui ai expliqué qu’en tant que femme qui s’est battue pour les droits des femmes depuis que je suis toute jeune, l’idée d’une femme présidente est monumentale pour moi. Et à ses yeux, ça ne voulait pas dire grand-chose. Nous nous sommes un peu disputées, puis nous nous sommes immédiatement appelées pour nous excuser. Il peut donc parfois y avoir de la friction entre nous, mais il y a surtout beaucoup d’amour.

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