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Ovo: Sympathiques insectes et prouesses surhumaines

Photo: Josie Desmarais/Métro

C’est assis sur le bout de leur siège, retenant leur souffle et/ou poussant des oooh et des aaah que les spectateurs réunis au Centre Bell ont pu apprécier le spectacle haut en couleur qu’a offert le Cirque du Soleil mardi soir.

Le Ovo présenté cette année est une version revampée et mise à jour de celle qui faisait le tour du monde sous les chapiteaux depuis 2009. Les numéros ont été adaptés pour convenir à un format aréna et être plus grandioses. Un défi de taille.

Tout commence avec un œuf géant (d’où le titre Ovo, qui veut dire œuf en portugais), des bruits de criquets et une colonie d’insectes colorés qui dansent et qui roulent sur le sol, mystifiés par l’arrivée de l’œuf en question. Le spectacle prend du temps à décoller et laisse les spectateurs perplexes (un peu comme les insectes, finalement). On n’arrive pas à se situer ni à comprendre l’histoire, ou le rôle de la coccinelle, personnage central de l’histoire, qui est cependant charmante et rigolote.

On oublie rapidement qu’il y a une trame narrative à suivre quand six fourmis rouges arrivent sur scène pour un dynamique numéro de jonglerie… avec leurs pieds. Faisant virevolter kiwis et maïs avec un synchronisme impeccable, ce numéro a été le premier à susciter dans la foule des applaudissements qui se feront nombreux au cours de la soirée.

«Go Habs Go, Go Habs Go, Go Habs Go!» – Une bibitte du spectacle, visiblement fan du Canadien de Montréal

Ovo est tout en contraste: les numéros se suivent et ne se ressemblent pas. Après une danse énergique au sol mettant en vedette des bestioles colorées suit en général un numéro aérien tout en douceur où la maîtrise des mouvements est ce qui est de plus impressionnant. Le Centre Bell devient tout à coup silencieux, tant on a l’impression qu’un seul craquement de chaise ferait tomber les acrobates, qui ne tiennent (littéralement) qu’à un fil.

Seul bémol: le rythme du spectacle est inégal. Les séquences entre les numéros, qui sont animées par des bestioles clownesques qui font passer le temps tandis que les acrobates suivants s’installent, sont longues et parfois peu distrayantes. Cependant, certaines séquences sont plus comiques que d’autres, comme celle au cours de laquelle la coccinelle va chercher un homme chauve dans la salle et lui flatte le coco en criant «Ovo!». Une blague vivement appréciée de la foule.

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