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Cette semaine, Métro craque pour la véritable signification de Jurassic Park, The Musketeers, Sherlock…

Photo: Collaboration spéciale

Cette semaine, on craque pour…la véritable signification de Jurassic Park, The Musketeers, saison 3, The Fall, la NES Classic, Reporter, tome 1 et Chantez.

1. La véritable signification de Jurassic Park
Pendant le temps des Fêtes, j’ai écouté Jurassic Park pour la première fois depuis au moins 20 ans. Peut-être est-ce la maturité qui me gagne tranquillement (ou suis-je peut-être un peu nono), mais j’ai compris pour la première fois la VÉRITABLE signification de ce film : Jurassic Park raconte l’histoire d’un homme, le professeur Grant (Sam Neill), qui accepte graduellement le concept de paternité. Au début du film, sa copine, la paléobotaniste Ellie Sattler (Laura Dern), essaie en vain de le persuader d’avoir des enfants. Après moult péripéties avec les deux petits-enfants de John Hammond, le propriétaire du parc, le dégoût de Dr Grant pour la marmaille s’effrite – il jette la griffe de vélociraptor qu’il avait utilisée au début du film pour éloigner un autre enfant (symbolisme!!!). À la fin, il dort paisiblement avec les deux gamins, tel un père épuisé, mais satisfait, alors que Sattler les regarde en souriant. En plus, les dinosaures réussissent finalement à se reproduire, même si les scientifiques avaient tenté de les en empêcher. «La vie trouve toujours un chemin.» Wow. (Jeff Yates)

2. The Musketeers, saison 3
Le troisième et dernier volet de l’excellente série The Musketeers, produite par la BBC, est maintenant disponible sur Netflix. On y retrouve avec plaisir Athos, Porthos, Aramis et d’Artagnan (et Constance, qu’on voit trop peu). Même si la France est en pleine guerre contre l’Espagne, le quatuor est rappelé du front pour protéger Paris d’un ennemi encore plus dangereux, le marquis de Feron. Brillamment joué par Rupert Everett, il est aussi retors que le cardinal Richelieu dans la première saison, et on adore. (Mathieu Horth Gagné)

3. Sherlock
Trois ans plus tard, Sherlock Holmes et John Watson reprennent du service dans un Londres contemporain. Sans divulgâcher quoi que ce soit, la quatrième saison s’annonce plus sombre que les précédentes. Après un début qui nous laisse un peu sur notre faim, laissons la chance au coureur, surtout que le nouveau vilain, Culverton Smith, fera son apparition lors du prochain épisode. The Six Thatchers (clin d’œil au récit original The Six Napoleons) est disponible depuis dimanche sur le site web de PBS. (Rachelle McDuff)

4. The Fall
À la fin de la saison 2, on se souvient que Paul Spector, le tueur en série incarné par le sublime Jamie Dornan, se fait tirer dessus. On se retrouve donc, au début de cette suite, dans un hôpital où il a survécu à ses graves blessures, mais avec une lourde perte de mémoire. C’est ce qui nous tient en haleine tout le long des six épisodes : est-il assez machiavélique pour feindre cette séquelle ou est-il vraiment devenu une personne repentante et dégoûtée par les meurtres sordides qu’il a admis avoir commis? Gillian Anderson dans le rôle de l’enquêteuse Stella Gibson est toujours aussi percutante.   (Rachelle McDuff)

5. Sauvegarder avec la NES Classic
Comme Nintendo applique le principe de création de la rareté un peu trop à la lettre, rares sont ceux qui ont eu le plaisir de trouver sous le sapin une NES Classic. Les chanceux (merci infiniment maman!!!!) ont non seulement pu jouer à certains des meilleurs titres de la mythique console (Excite Bike n’a pas super bien vieilli, n’est-ce pas?), mais ils ont aussi réussi à sauvegarder aisément leurs parties. Fini l’époque où la pire chose qui pouvait nous arriver était que notre petit frère accroche le piton Reset.. (Mathieu Horth Gagné)

6. Reporter, Tome 1
Un jeune journaliste est envoyé aux États-Unis, où «ça bouge dans le sud avec le combat des Noirs pour les droits civiques». BD réaliste, documentée – donc dense en texte – et riche en action, Bloody Sunday, le premier tome de Reporter, replonge au cœur des années 1960. Les ados en apprendront davantage sur la marche de Selma et sur l’assassinat de Malcolm X, tandis que les adultes s’informeront sur le meurtre de la militante Viola Liuzzo ou le programme du FBI d’infiltration des mouvements politiques. Petits bémols de l’ouvrage scénarisé par Renaud Garreta et Laurent Granier, et dessiné par Gontran Toussaint : des bulles parfois très didactiques et quelques expressions très franchouillardes, comme «taf» (travail) ou «prendre le melon» (avoir la grosse tête).  En librairie. (Baptiste Barbe)

7. Chantez
«C’est quoi, les activités aujourd’hui?» Allez parents, courage, plus que trois dodos, et c’est la rentrée! Si vous aviez gardé l’option cinéma pour la fin, bravo vous êtes prévoyant! Vous avez donc trois options. La meilleure est le film Chantez, dont l’humour et la trame musicale raviront parents et enfants. Moana est pas mal divertissant aussi, mais sa principale qualité demeure de ne pas nous léguer une abominable chanson qui roulera ensuite continuellement sur les platines (Libérée, délivrée!). Finalement, oubliez Trolls et ses abominables Bergens, qui donneront des cauchemars à votre progéniture. De rien. Bonne année! (Mathias Marchal)

On se désole pour…

THE OA

The OA
Cette série de Netflix qui divise l’opinion ne nous a pas complètement déplu, mais nous a laissée perplexe. La prémisse? Sept ans après avoir disparu, une jeune femme aveugle est retrouvée avec… la vue! Plus la série avance, plus le mélange de science-fiction, de drame et de mysticisme part dans tous les sens. Plusieurs dialogues se veulent philosophiques, étant enjolivés de beaux mots, mais ne veulent rien dire. L’une des intrigues est tellement absurde qu’on n’a pas pu s’empêche de pouffer de rire (indice sans trop divulgâcher : routine de danse moderne et de tai-chi incluant un feulement inopiné…).  (Rachelle McDuff)

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