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Critique CD: Rose Cousins, Nicolas Patterson, Deep Rivers, Raton Lover

écouteurs musique critiques CD Photo: Getty Images/iStockphoto

Cette semaine, l’équipe de Métro a écouté les derniers albums de Rose Cousins, Nicolas Patterson, Deep Rivers et Raton Lover.

Poignant
Rose Cousins
Natural Conclusion
Note:

Si vous venez de vivre une déchirante rupture amoureuse, n’écoutez pas le nouvel album de Rose Cousins (à moins de vouloir tourner le couteau dans la plaie…). La musique de Rose Cousins est belle, très belle. Poignante, aussi. Mais, on ne se le cachera pas, elle est surtout extrêmement déprimante. White Flag, My Friend et Grace sont parmi les titres les plus sombres de l’album. La chanteuse y parle d’amour, d’erreur, de rêves brisés, de cœur abîmé. Sa musique est simple et riche à la fois. Faut dire qu’on l’écoute surtout pour sa voix magnifique et ses paroles touchantes.

– Virginie Landry

Accrocheur
Nicolas Patterson
Everything Is Changing
Note:

On l’admet, nos préjugés ont pris le dessus à la première écoute de ce EP: la pop-folk (plus pop que folk) de Nicolas Patterson nous a semblé générique, voire un peu quétaine; le genre à enchanter les radios commerciales. Mais, après quelques écoutes, force est d’admettre que même si on ne navigue pas dans notre tasse de boisson chaude – habituellement plus relevée –, le jeune auteur- compo­siteur-interprète montréalais a concocté quatre pièces bien ficelées, aux arrangements soignés et aux mélodies accrocheuses. Préférence pour la plus douce du lot : Lovers From The Past.

– Marie-Lise Rousseau

Prometteur
Deep Rivers
Part One
Note:

Les trois gars du défunt groupe Hôtel Morphée reprennent la route dans un nouveau projet anglophone, cette fois sans la chanteuse Laurence Nerbonne. Leur premier EP, constitué de quatre chansons, marque un passage du rock vers un son folk aérien. Les mélodies simples et efficaces servent bien la voix d’André Pelletier et la présence d’instruments à cordes amène de la légèreté dans un ensemble plutôt intro­spectif et tristounet. Même si l’échantillon est mince, on peut se risquer à dire que la transition est réussie. À écouter, la mélancolique Of Sandboxes and Other Things, qui distille une douce nostalgie rappelant Bon Iver.

– Benoit Valois-Nadeau

Petit bonheur
Raton Lover
Le sens du vent
Note:

Sans prétention, mais des plus agréable, le deuxième album de Raton Lover, Le sens du vent, mérite d’être écouté (plus d’une fois à part ça). Le rock, parfois folk, parfois country, souvent inspiré des années 1960, du quintette de Québec sème un peu de bonheur avec chaque chanson. Des pièces comme Frencher des Françaises et Mister Wright ne peuvent que nous étamper un gros sourire dans face. Pawné ton âme, intime et grandiose tout à la fois, vaut également le détour. Le groupe lancera son album à Montréal le 24 février à la salle Claude-Léveillée de la Place des Arts.

– Mathieu Horth Gagné

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