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Six raisons de voir le film Logan

Photo: Twentieth Century Fox

La première ligne de dialogue de Logan dit tout. Notre antihéros, rotant probablement encore son whisky bon marché, grogne un «fuck» bien senti. Bye-bye le lustre des films de superhéros grand public. Bienvenue dans un western poussiéreux et bien sanglant. Il y a un paquet de bonnes raisons d’aller voir le film le plus récent de James Mangold, qui sort en salle aujourd’hui. En voici six.

Salut Hugh
Dans Logan, Hugh Jackman campait le rôle de Wolverine-Logan pour la neuvième et dernière fois (si on compte ses brèves apparitions non créditées dans quelques volets de la série). Il aurait difficilement pu offrir de plus beaux adieux au personnage qui l’a fait connaître. Dans l’univers du film, Jackman est beaucoup plus Logan que Wolverine. Ses habiletés commencent à s’amenuiser, ce qui aide à faire ressortir son humanité. Tout comme son récent penchant pour la bouteille. Wolverine a toujours été un antihéros, mais le concept n’avait jamais été poussé aussi loin au cinéma. De plus, la relation presque père-fils qu’il entretient avec Charles Xavier (Patrick Stewart) est franchement touchante. Cela ne l’empêche pas de demeurer le plus badass des mutants. D’autres acteurs reprendront sans doute le rôle du féroce mutant canadien au fil des ans, mais Jackman a laissé sa marque sur le personnage. Il est à Wolverine ce que Sean Connery est à James Bond.

art-logan-lauraLaura
La brutalité avec laquelle Laura (Dafne Keen), une jeune mutante aux habiletés étrangement semblables à celles de Wolverine, se bat est un des points forts et troublants du film. On sent la rage (elle a d’excellentes raisons d’être de mauvaise humeur) derrière chaque coup de griffe en adamantium (elle en a même qui lui sort des pieds!). Elle gagne rapidement le cœur de Charles, du public et, beaucoup plus lentement, celui de Logan.

De la place pour respirer
Logan est tout sauf un film de X-Men, si on le compare à ce que 20th Century Fox nous offre depuis 2000. La distribution, pour un long métrage de cette envergure, est minuscule. L’intrigue tourne autour de seulement quelques personnages principaux, ce qui laisse l’histoire respirer un peu. Bref, pas un million d’apparitions de quelques secondes de mutants un peu obscurs. Voir un de nos
personnages préférés, qui est peu connu, à l’écran, c’est cool. Un film qui n’est pas éparpillé, c’est mieux.

art-logan-cabalanÀ hauteur d’homme
Les plus belles qualités de Logan sont sa simplicité et sa sobriété. Les enjeux du film sont à hauteur d’homme, dans le contexte d’un film mettant en vedette un mutant (presque) invincible qui peut faire sortir des couteaux de ses mains. Il y a quelque chose d’extrêmement satisfaisant à s’asseoir et à regarder un film de superhéros où la survie de la planète, ou de la galaxie, n’est pas dans la balance. Cela ne veut pas dire que l’intrigue manque d’ambition. Par exemple, le fait que la population mutante est pratiquement éteinte dans l’univers du film est un concept ultra intéressant.

Les jeunes mutants
Il y a un moment dans le film où on se trouve en compagnie d’un groupe d’enfants. Tous de jeunes mutants qui se sont échappés des griffes d’une compagnie dirigée par un vil scientifique. L’espace de quelques minutes, on retrouve ce qu’on a franchement aimé de la franchise des X-Men : des jeunes marginaux aux habiletés particulières qui travaillent et apprennent à vivre ensemble.

art-logan-charles-xavierSimplement Charles
Comme Hugh Jackman, Patrick Stewart joue une version totalement différente du personnage de mutant qu’on a connu au cours des 17 dernières années. Loin sont les jours où Professor X pouvait  repérer un mutant n’importe où sur la planète avec l’aide de Cerebro. Charles est vieux. Il n’a plus toute sa tête. Une situation difficile pour un être normal, mais qui se transforme en véritable bombe à retardement quand la personne qui perd de plus en plus la maîtrise de ses fonctions cérébrales est un des télépathes les plus puissants de tous les temps. En plus de nous toucher avec sa vulnérabilité, Charles est une des rares sources d’humour du film.

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