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Beauty and the Beast: Beauté technologique

This image released by Disney shows Dan Stevens as The Beast in a live-action adaptation of the animated classic "Beauty and the Beast." (Disney via AP) Photo: Disney
Lucía Hernández - Metro World News

Le réalisateur Bill Condon parle avec Métro de la technologie et de la magie qui fait renaître au grand écran Beauty and the Beast (La Belle et la Bête), une histoire d’amour mythique.

Que craigniez-vous le plus avant de vous lancer dans le projet?
De mal créer la Bête, parce que même si on avait réussi tout le reste, le résultat final aurait été décevant si on avait raté son apparence et si elle n’avait pas été assez crédible. Il y a eu de superbes images de synthèse dans le cinéma. Je pense à Andy Serkis [Gollum dans The Lord of the Rings], qui fait du très bon boulot. Mais aucune de ces images n’était le personnage central d’un film romantique. On a dû faire beaucoup d’essais et ça nous a pris six mois pour trouver la bonne approche.

Parlez-nous du poids de la technologie dans le film.
On savait que la Bête mesurerait 2 m et que Dan [Stevens] allait porter un masque. Mais après quelques répétitions, on a compris qu’il y avait des limites à ce qu’on peut faire avec un masque. On a alors associé deux techniques. Premièrement, on a fait porter à Dan un costume encombrant, inconfortable et chaud avec des capteurs pour les effets spéciaux, qui ajustait sa taille à celle de la Bête et qui permettait aux techniciens d’ajouter le corps ainsi que le costume de la Bête plus tard sur ordinateur.

Deuxièmement, on a utilisé une technique inhabituelle pour le visage: la tête était à l’air libre, sans capteurs, afin qu’Emma puisse avoir une interaction et vice versa. Par ailleurs, des capteurs ont enregistré le moindre pore de Dan. Grâce à ça, les créateurs ont pu remplacer son visage, mais en gardant toutes ses réactions et ses mouvements afin que ceux-ci apparaissent sous les poils virtuels de la Bête.

Comment c’était de voir la Bête prendre vie?
Du jour où j’ai accepté le job jusqu’au visionnement du film, il s’est passé deux années, alors c’est ce que j’appellerais un vrai cas de récompensé à long terme!

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Quel a été le plus grand défi pour les scènes musicales?
Be Our Guest, sans hésiter, parce qu’il fallait aider Emma à rendre le décor aussi réel que possible. Comment rendre la scène lumineuse avec une horloge du XVIIIe siècle? Comment utiliser la lumière qui se reflète sur les objets et les ustensiles? On a créé cette lumière en vrai pour n’avoir que les objets animés à fabriquer par la suite. Depuis que je suis engagé dans le projet, la question la plus fréquente qu’on me pose est : «Comment vas-tu faire pour Be Our Guest

Quelle a été votre relation avec le compositeur Alan Menken et le parolier Tim Rice?
Un vrai cauchemar! [Rires] Plus sérieusement, la première fois où j’ai été avec eux au piano, dans une chambre d’hôtel, pour créer du nouveau matériel musical, ç’a été incroyable. Ç’a cliqué à la seconde où Alan a commencé à jouer. Beauty and the Beast est son œuvre la plus aimée et a été reprise tellement de fois. Pourtant, il était très excité par ce nouveau film.

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Quel message voulez-vous transmettre dans ce film?
Que les gens regardent les autres de plus près. Qu’ils ne restent pas en surface. Au XXIe siècle, on est assailli par beaucoup de choses, alors c’est important de se reconnecter avec ses semblables.

À quel moment vous êtes-vous dit que ça allait marcher?
Après avoir tourné la scène de la salle de bal, avec Emma et Dan qui dansent. Pour moi, c’est la scène qui définit le film. Il faut avoir un cœur de pierre pour ne pas pleurer en la visionnant. Sur le plateau, on se serait cru à l’église.

https://www.youtube.com/watch?v=6p18ARsZxcY

En salle dès vendredi

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