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Antoine Bertrand en France: «J’avais l’impression de jouer dans une langue qui n’était pas la mienne»

Photo: Karine Dufour/ICI Radio-Canada Télé

Alors qu’il était en tournage pour le film français Demain tout commence, le comédien Antoine Bertrand dit avoir eu l’impression de jouer dans une autre langue, car il devait avoir un accent français en permanence, a-t-il avoué dimanche sur le plateau de Tout le monde en parle.

«J’avais l’impression de toujours jouer dans une langue qui n’était pas la mienne», a révélé celui qui a donné la réplique avec Omar Sy dans ce film de Hugo Gélin, en salle vendredi au Québec.

«Je sortais d’un gros rush de job ici, donc je n’ai pas pu travailler autant que j’aurais voulu, surtout sur l’accent», a raconté Antoine Bertrand, disant être «nerveux» de ne pas faire ressortir son accent québécois dans les longs plans séquences.

Le comédien a dit qu’il parlait «en québécois tout le temps» entre les prises, car les Français adorent ça. «Ils veulent nous imiter et ils nous imitent mal, a-t-il dit. On pense qu’ils nous prennent pour des ploucs de la campagne, mais c’est juste un hommage maladroit.»

Antoine Bertrand dit qu’après avoir habité un bout de temps en France, il a appris à aimer «l’argumentation» des Français, mais avoue qu’il se bat à défaire certains mythes sur le Québec, dont celui de la ville souterraine. «On me dit: “L’hiver, vous vivez sous terre.” Non je crois que tu confonds avec les rats musqués», a-t-il blagué.

En pleine forme
Un peu moins d’un an après avoir subi un infarctus en plein tournage, Antoine Bertrand a dit aller «super bien».

«Ce qui s’est passé? Un surentraînement, je pense», a-t-il soutenu, provoquant le rire des gens sur le plateau.

Reprenant temporairement son sérieux, le comédien a rappelé que son corps fait partie de son métier et qu’il doit l’entretenir, faisant référence à Katherine Levac, présente sur le plateau, qui a elle-même parlé de son poids en entrevue. «Mon corps, c’est ça. Mon poids santé, je pense que je l’ai perdu à trois mois et demi», a ironisé Antoine Bertrand.

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