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Cette semaine Métro craque pour Volta, Backflips de Canailles, Toccate et fugue…

Photo: Chantal Levesque / Métro

Cette semaine Métro craque pour…Volta, Backflips, de Canailles, Toccate et fugue, Karol Modzelewski, Le jeu de l’amour et du hasard, Les promenades de Jane, Le retour de Guardians of the Galaxy.

1. Volta

Stupéfiante, moderne et très urbaine que cette 41e production du Cirque du Soleil. Volta raconte l’histoire de Waz, un célèbre animateur de jeu télévisé vivant dans un monde ultra superficiel et habité par le désir de combler un vide intérieur. Il croise un jour le chemin de la très enjouée Ela, chef d’un groupe d’êtres bienveillants et rêveurs pour qui les frontières n’existent pas, qui l’accompagnera dans une quête de liberté. Le spectacle conçu par Jean Guibert et Bastien Alexandre mise sur les sports d’action : BMX, patin à roulettes, bungee, parkour. Les costumes qui aveuglent tellement ils scintillent sont époustouflants et la musique pop et électro (rare au Cirque du Soleil) ajoute une touche futuriste vraiment cool. Une des oeuvres les plus captivantes du cirque qu’on ait vues!  (Rachelle McDuff)

2. Backflips, de Canailles
«On n’est pas a plaindre / Mais des fois on s’ennuie du patates, steak, blé d’Inde», chantent les Canailles sur Margarita, récit de virée dans l’Alabama, où on boit d’assaisonnés shots de fort et où on croise des alligators. Nous aussi, on s’est ennuyés. Pas tant du pâté chinois que de la rigolarde bande dont chaque album (ceci est le troisième) nous planque un grand sourire dans le visage. Réalisés par Tonio Morin-Vargas, ces Backflips stimulants ne baissent jamais en régime et se terminent sur une superbe finale sertie d’airs hawaïens : une ode aux Genoux qu’on n’oubliera jamais d’un amour qu’on cherche, lui, à oublier au plus vite. On s’incline. Disponible sous étiquette Grosse boîte. (Natalia Wysocka)

3. Toccate et fugue
«Est-ce que c’est drôle ce qui est en train de se passer?» Parcourue par cette question à laquelle la réponse est «mmnoui», la dernière pièce rythmée, intelligente et oui, très drôle, d’Étienne Lepage nous rend spectateurs d’une fête qui n’a de festif que le nom, où des copains tentent de danser, tentent d’étudier, tentent de distribuer des bouchées de thon rouge, tentent de plaire. Dans ce cercle où des gens qui se connaissent ont l’impression de ne pas se connaître, on essaie de faire «de beaux geeeestes» (en étirant le «e»). Et on n’exige pas juste de s’excuser; on exige de se sentir mal en dedans. Mais au final, on fait quoi exactement pour les autres?  Une pièce portée par une distribution impeccable, dont Sophie Cadieux, à voir d’ici le 6 mai au Théâtre d’Aujourd’hui. (Natalia Wysocka)

4. Karol Modzelewski
Expérience amusante que celle de voir un stand-up polonais essayer de se dépatouiller avec une foule visiblement peu habituée à ce type d’art très américain. Disponible sur l’omniprésent Netflix, ce one man show du jeune Karol Modzelewski, intitulé No Offense, nous présente un gars sympathique (mais pas tooootalement à l’aise) qui essaie, tant bien que mal, de dérider des Varsoviens perplexes. Les blagues sur le repassage font s’esclaffer même les plus réticents. Les gags de prêtres pédophiles? Isssshhh, Karol. Mauvaise idée. (Natalia Wysocka)

5. Le jeu de l’amour et du hasard
Des dialogues ciselés avec des tournures de vieux français que seul le théâtre classique peut encore nous offrir. Un rythme anti-Tinder où un simple baiser prend au moins 200 tirades. Des comédiens on ne peut plus estimables. Une mise en scène que ne renierait pas Marivaux. Mis à part les maudits cuis-cuis en fond sonore, cette version du Jeu de l’amour et du hasard mérite assurément le détour. Au TNM jusqu’au 20 mai. (Mathias Marchal)

6. Les promenades de Jane
Chaque fois que la programmation des Promenades de Jane tombe, on aimerait se cloner pour participer au plus de marches exploratoires possible. Parmi celles où il reste des places, on hésite entre la promenade sur les traces de la Nouvelle-France dans le quartier Ahuntsic et la balade sur les traces des poètes yiddish du Plateau. À moins que ce soit la visite du parc octogonal quand Saint-Michel voulait être une cité-jardin, ou la promenade historique pour découvrir le lien entre le Mile-Ex, le télégraphe, le roi Édouard VII, la jungle urbaine et les boîtes de carton. ARRRGHHH. Maudite indécision!  Les 5, 6 et 7 mai. Inscription gratuite au 150conversationsenmarche.com.(Mathias Marchal)

7. Le retour de Guardians of the Galxy

En 2014, le premier volet de Guardians of the Galaxy avait pris un peu tout le monde par surprise. Un opéra spatial épique et franchement drôle. Le
volume 2, qui sortira en salle vendredi prochain, n’a pas le même avantage que son prédécesseur puisque les gens l’attendent impatiemment. Nous avons eu la chance d’aller le voir en primeur hier matin et, sans vendre le punch, nous pouvons dire sans hésitation que le film, s’il n’est peut-être pas aussi bon que l’original, vaut le détour. Et que dire de bébé Groot? Si vous rencontrez quelqu’un qui ne le trouve pas adorable, méfiez-vous.  (Mathieu Horth Gagné)

On se désole pour…

Sophia dans Girlboss

On voulait l’aimer, Girlboss, la nouvelle série de Netflix tirée de l’autobiographie de Sophia Amoruso, fondatrice de la chaîne de vêtements en ligne Nasty Gal. Mais après quatre épisodes, on laisse tomber parce que l’anti-héroïne est INSUPPORTABLE. Sophia est égocentrique, grande victime de la vie qui blâme tout le monde sauf elle pour ses problèmes. Incapable de garder une job, elle décide de miser sur son talent de dénicheuse de vêtements vintage à revendre sur le web dans le confort de son lit parce qu’au fond, pourquoi ne pas rester chez soi à se pogner le beigne à moitié? (Rachelle McDuff)

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