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Gala Artis: «Guylaine, c'est encore toi!»

Photo: Mario Beauregard/Métro

Les années se suivent et se ressemblent au Gala Artis, alors que Guylaine Tremblay a remporté le prix de la Personnalité féminine de l’année pour une cinquième année consécutive. Ajoutant à cela le prix du Meilleur rôle féminin dans une série dramatique saisonnière pour son rôle de Marie dans Unité 9, elle devance désormais Patrice L’Écuyer avec un record de 21 prix Artis.

«Non, je ne m’habitue pas! a lancé la comédienne en recevant son second prix de la soirée des mains de Janette Bertand. Je suis aussi contente que la première fois. Je sens que je fais partie de votre famille. Et faire partie d’une famille, c’est la chose la plus belle et la plus importante au monde.» En cette soirée de fête des Mères, elle a, «comme les autres», salué la sienne, qui a roulé depuis Québec juste avant son premier match dans la Ligue nationale d’improvisation parce qu’elle pensait que, «si ça avait été un gars et qu’il était dans la Ligue nationale, elle irait au Forum».

«Oh mon Dieu! C’est touchant en tabarouette. Ma mère a eu les doigts croisés tout le long du gala. Ça a marché maman!» Éric Salvail, qui a reçu le prix de personnalité masculine de l’année.

L’animateur Éric Salvail est le seul autre à avoir remporté deux prix, dont celui de la Personnalité masculine de l’année pour la première fois. D’autres vedettes de la télévision sont reparties avec leur prix, ce qui est devenu pour certains une tradition, dont Gino Chouinard, qui «commence à être mal à l’aise» et qui a remporté pour une 10e année de suite le trophée du Meilleur animateur d’émission de services.


Antoine Bertrand et Catherine-Anne Toupin Photo: Mario Beauregard/Métro

Le gala a permis à Antoine Bertrand et Catherine-Anne Toupin, qui forment un couple, de remporter chacun leur premier trophée Artis. Ceux qui partagent leur vie et la scène dans Boomerang se sont bien évidemment félicités pour leur soutien mutuel. «Il y a 10 ans, j’ai rencontré un grand gars de 6 pi 2 po. J’ai demandé d’aller prendre une bière juste avec lui. C’est le plus beau move que j’ai fait de toute ma vie», a déclaré Catherine-Anne Toupin, qui a également eu l’idée originale de Boomerang.

En plus de son prix, Antoine Bertrand a remporté la palme du meilleur discours avec plusieurs blagues qui ont réchauffé une salle plutôt refroidie par le numéro d’ouverture. «Public mon esti, tu me déranges jamais pour me dire que tu m’aimes. Quand tu regardes dans mon panier d’épicerie, tu me gosses», a-t-il blagué.


Les réseaux sociaux au premier plan

Dans un gala où les rires se faisaient rares dans la salle, l’humoriste Fabien Cloutier a réussi à faire rigoler l’audience avec un sketch sur les «masochistes qui regardent ce gala juste pour haïr les vedettes». «J’aime pas ça, alors j’écoute pas la messe à la télé. Si j’insulte le prêtre en me cachant derrière une photo floue sur Twitter, c’est moi le lâche, pas le prêtre, a-t-il lancé. C’est un droit fondamental de s’exprimer, mais ça sert à rien de se fâcher pour des affaires de même. Si tu hais Patrice L’Écuyer et que tu trouves que ça sert à rien Les squelettes dans le placard, abonne-toi à la bibliothèque!»

Plusieurs autres moments «2.0» ont ponctué le Gala 2017. Entre le «Facebook live» d’Éric Salvail et la sortie de Gino Chouinard contre «ceux qui n’ont pas encore appris» à se servir des réseaux sociaux, on a eu droit à une chanson de Sally Folk et de Miro Belzile dans laquelle on lisait des tweets et des commentaires sur les nommés. Présentation qui se voulait originale, mais qui n’a pas séduit le public du théâtre Denise-Pelletier.

À lire aussi: Gala Artis 2017: Tous les gagnants

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