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Pirates des Caraïbes 5: La revanche du flibustier

Photo: Disney
Tania M. Moreno - Metro World News

Javier Bardem campe le rôle du capitaine Salazar, le méchant de Pirates of the Caribbean : Dead Men Tell No Tales. Une expérience unique puisqu’il a dû attendre la sortie du film avant de voir ce dont il avait l’air à l’écran.

L’acteur espagnol joue un spectre condamné à errer avec ses hommes pour l’éternité par Jack Sparrow (Johnny Depp). Il s’est entretenu avec Métro.

Comment se déroulait le processus de transformation physique de l’acteur vers le personnage de Salazar?
Le maquillage était fait à partir de prothèses. Je passais environ trois heures dans la salle de maquillage, ce qui n’est pas si long. Mes cheveux étaient faits à partir d’images de synthèse. Nous devions aussi utiliser un écran bleu, car il fallait insérer des détails par ordinateur sur mon visage. Sur le plateau, j’étais en pantalon court. C’était ridicule. Je n’aurais jamais effrayé personne. Mais après avoir vu le film, j’ai dit ‘‘Wow!’’

Avez-vous pu voir le produit final avant la sortie du film?
Nous avions un programme informatique sur le plateau qui me donnait une petite idée de ce dont j’aurais l’air à l’écran, mais c’était très grossier. Je ne me suis réellement vu en tant que capitaine Salazar que le soir de la première. J’ai été surpris par la qualité des effets spéciaux.

«Pour bien jouer un personnage, tu dois le comprendre et éviter de le juger.» – Javier Bardem, qui campe le rôle du capitaine Salazar dans Pirates of the Caribbean : Dead Men Tell No Tales.

Vous avez joué le rôle du méchant à plusieurs reprises dans votre carrière. Qu’est-ce qui a le plus retenu votre attention chez Salazar?
L’idée d’être prisonnier de sa propre colère et les conséquences que cela engendre. Le fait qu’il n’est motivé que par son désir de vengeance en fait un méchant assez fort. On peut voir toute sa rage et sa douleur en observant la façon dont il se comporte. On constate qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez lui simplement en l’écoutant parler. Je le vois comme une victime des circonstances.

Quel a été le plus gros défi pour vous pendant le tournage?
Le plus difficile était de s’assurer que tout dans l’histoire semble logique et de transposer toutes les émotions de fureur et de douleur à l’écran. De plus, il fallait que la performance soit appropriée pour toute la famille, sans rien perdre de l’intensité. Il faut trouver l’équilibre, car il s’agit d’un film léger, un bon film, mais qui doit plaire à toute la famille.Il est toujours difficile d’atteindre cet équilibre, car cela ne dépend pas seulement de toi, mais de toute l’équipe.

Est-ce que votre famille a vu le film?
Je pense que mes enfants sont encore un peu jeunes pour le voir. Au lieu de l’apprécier, je pense qu’ils seraient effrayés de me voir en capitaine Salazar. Quoiqu’ils m’aient vu en bien plus piètre état, comme lorsque je me lève chaque matin. (Rires)

«Il était facile pour moi de jouer Barbosa»

En entrevue avec Métro, Geoffrey Rush, qui joue le capitaine Hector Barbosa dans la série de films Pirates of the Caribbean, a parlé de ce qu’il avait appris à propos de son personnage au fil des ans et du fait qu’il partageait quelques traits de personnalité avec
le vilain corsaire.

Qu’avez-vous appris de votre personnage au cours des 14 ans où vous l’avez joué?
Il est toujours en transformation. Dans le premier volet de la série, il est décrit comme quelqu’un sorti tout droit de l’enfer. Je crois que c’est une excellente description pour quelqu’un d’aussi diabolique.

Avez-vous des points communs avec votre personnage?
J’ai toujours dit qu’il était facile pour moi de jouer Barbosa parce qu’il est vaniteux, narcissique et sans merci. Je dois avouer que je suis un peu comme cela. Et il est aussi très beau, comme moi. (Rires) Il y a quelque chose de très amusant dans le fait de jouer un personnage qui possède ces caractéristiques. Il est confiant et il traite toujours Jack [Sparrow] comme s’il n’était pas aussi
sophistiqué que lui.»

L’origine du capitaine

Espen Sandberg, le réalisateur du cinquième volet de la franchise Pirates of the Caribbean, est heureux d’avoir eu l’occasion d’explorer le passé de Jack Sparrow dans son film.

«Un des trucs les plus cool dans le film est que nous pouvons en apprendre un peu plus sur Jack Sparrow, a-t-il raconté à Métro. Le personnage était là dans tous les opus, mais nous ne connaissions pas ses origines. Pour le film, nous avions besoin d’un Jack plus jeune, ce qui nous a donné l’occasion d’approfondir son histoire, de savoir comment Jack est devenu Jack Sparrow.»

Le cinéaste reconnaît également qu’une attention particulière a été accordée au développement des personnages cette fois-ci. «Nous étions curieux de savoir où ces personnages allaient, ce qui est une bonne façon de mieux les connaître, a-t-il expliqué. Le film regorge d’action, de rebondissement et d’horreur, mais l’auditoire doit être attaché aux personnages pour que ça fonctionne.»

https://www.youtube.com/watch?v=QPel3QTdhTI

En salle dès vendredi

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