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Rentrée musicale enchantée

Les disques québécois se succèdent à un rythme fou cet automne, à tel point que choisir les cinq plus 
alléchants n’a pas été une sinécure. Place aux titres à surveiller de près…

Comme une odeur de déclin, 
de Maude Audet
Dès les premières notes de Gallaway Road, le premier extrait de Comme une odeur de déclin, on a le souffle coupé par cette voix qui hante, les guitares (é)mouvantes façon PJ Harvey et l’univers sombre, qui n’est pourtant jamais désespéré. Maude Audet nous avait manqué depuis son joli Nous sommes le feu et elle s’entoure cette fois de Marie-Pierre Arthur et d’Antoine Corriveau, tout en confiant la réalisation à Ariane Moffatt. (29 septembre)

Félix Dyotte (le titre de l’album 
sera annoncé sous peu)
Il est marrant l’ex-Chinatown. En apparence ludiques et ensoleillées, sa prose douce-amère et ses mélodies faussement naïves servent à cerner une certaine complexité des sentiments. Comme si Vincent Delerm revisitait Éric Rohmer à la sauce brit-pop. Le voilà qui récidive sous son propre nom avec un second effort qui, s’il demeure dans la même mouvance que l’extrait Station balnéaire, invitera au voyage. (13 octobre)

Cry, Cry, Cry, de Wolf Parade
Sept ans sans un véritable nouvel album, c’est presque une éternité. Une attente interminable que seul Wolf Parade pourra combler. D’abord en faisant la première partie de leurs camarades Arcade Fire. Puis en publiant la chanson Valley Boy, un joyau d’indie rock qui met la table 
pour un opus majeur. Par ses harmonies 
accrocheuses, on se sent revenir à l’époque glorieuse d’Apologies to the Queen Mary. 
(6 octobre)

La science du cœur, de Pierre Lapointe
L’automne sera chaud en compagnie de Pierre Lapointe, qui offre du matériel inédit. S’il faut se fier aux pièces dévoilées, La science du cœur marque un retour à un certain classicisme, avec un surplus de cordes qui mettent sur un piédestal sa plume poignante et majestueuse. (6 octobre)

 

Cassiopée, 
de Mara Tremblay
On sait peu de choses du dernier-né de Mara Tremblay, qui fête cette année sa majorité en solo (son classique Chihuahua a déjà 18 ans!). Son titre fait toutefois rêver et la bonne étoile de l’authentique auteure-compositrice-interprète l’a toujours guidée vers les plus hauts sommets. 
(3 novembre)

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