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Ça: «Je n’avais pas vraiment peur des clowns avant»

Photo: Collaboration spéciale

Métro a discuté avec les jeunes acteurs de It (Ça). Au menu : vélos, Stephen King et leur toute nouvelle peur des clowns.

Même si It est indéniablement terrifiant, l’énergie entre les membres du Club des paumés donne une touche d’humour et d’humanité au film.

Et on le doit surtout à la distribution : Jaeden Lieberher est Bill Denbrough, Jeremy Ray Taylor est Ben Hanscom, Sophia Lilis est Beverly Marsh, Finn Wolfhard est Richie Tozier, Wyatt Oleff est Stanley Uris et Chosen Jacobs est Mike Hanlon. Les jeunes acteurs imprègnent It d’une personnalité et d’un charisme dont il serait difficile de ne pas tomber amoureux.

À quoi a ressemblé votre première rencontre avant le tournage?
Finn : L’équipe devait s’assurer qu’on était capables de rouler en vélo. Alors, on a fait plusieurs virées ensemble.
Chosen : Je crois que Jeremy ne savait pas en faire. Il a eu droit à des séances supplémentaires avant d’aller tourner à Toronto. Il a quand même choisi de prendre le vélo le plus compliqué de tous, ce qui a ajouté encore plus de difficulté!

«Je n’avais pas vraiment peur des clowns avant, mais maintenant que j’ai vu Pennywise, je comprends.» Chosen Jacobs, acteur

C’était comment, avoir peur du clown Pennywise, interprété par Bill Skarsgard?
Wyatt : Ils ont planifié ça avec génie parce qu’on ne l’a pas vu lors des deux premiers mois du tournage, quand on a filmé les scènes de vélos et les scènes plus drôles. Alors, quand on l’a vu pour la première fois, nos réactions ont été crues, parce qu’elles étaient naturelles. C’était nos vraies réactions à l’écran. Par contre, quand Andy [Muschietti, le réalisateur] disait «Coupé!», il redevenait Bill Skarsgard. Mais il devait toujours bien se préparer à se remettre dans le personnage, parce que c’est une transformation vraiment difficile. Bill est un gars très gentil, mais Pennywise est un monstre mangeur d’enfants.
Jack : Il y avait toujours trois minutes, avant que les caméras commencent à filmer, où il se parlait tout seul, où il se remettait dans le personnage. Et je ne voulais pas lui parler, parce qu’il aurait pu flipper. Et dès qu’il commence une scène, il n’abandonne pas. Il n’y a plus de Bill Skarsgard, juste Pennywise.
Sophia : J’avais beaucoup de scènes où il devait m’étrangler. Et il est vraiment gentil. Je lui parlais de l’école, du fait que je m’en allais au secondaire, de mon travail. Mais parfois, il devait faire comme s’il essayait de m’étouffer, alors il mettait ses bras autour de mon cou. Parfois. La caméra ne le pointait pas, par contre. Alors il devait garder ses mains dans le plan, autour de mon cou, mais je ne voyais pas son visage, et on se parlait.

Comment s’est passée votre collaboration avec le réalisateur, Andy Muschietti?
Chosen : Ce qui fait le génie de It, c’est la manière dont l’histoire est racontée par Stephen King, mais aussi par Andy. C’est bien plus qu’un film d’horreur. Il est ponctué de moments hilarants ou touchants. Le film est extrêmement effrayant, mais c’est simplement l’histoire d’une bande d’enfants que les adultes ne croient pas. Entre eux, ils se font confiance. C’est crucial comme message.

Qui est-ce qui vous jouerait dans It: Chapter 2?
Wyatt : Je pense que pour moi, ça serait Joseph Gordon-Lewitt. Je pense qu’on se ressemble assez, alors ça pourrait marcher.
Chosen : J’adorerais que ça soit Chadwick Boseman.
Finn : Bill Hader serait un super Richie.
Sophia : Je choisirais Jessica Chastain. Surtout parce que Andy a déjà travaillé avec elle sur Mama et qu’elle me ressemble un peu, d’une certaine manière. Et elle serait parfaite pour Beverly.
Jaeden : Ewan McGregor.
Jeremy : Je voudrais que mon personnage soit joué par Chris Pratt. [Mon personnage] devient musclé et Chris Pratt me ressemble un peu.
Jack : Peut-être Jack Gyllenhaal, parce qu’on a les mêmes traits.

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