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Cette semaine, Métro craque pour Illusions – L’art de la magie, Ayesha Curry, Kingsman: The Golden Circle…

Photo: Collaboration spéciale

Cette semaine, Métro craque pour Illusions – L’art de la magie, la chef Ayesha Curry pour CoverGirl, Kingsman: The Golden Circle, If My Dogs Were a Pair of Middle-Aged Men, Timeless, La tanche et Underground Railroad.

1.  Illusions – L’art de la magie

Pour que la visite d’un musée avec une dizaine d’enfants âgés de six à huit ans, qui célèbrent une fête d’anniversaire, se déroule à merveille (mettons), il faut que l’expo soit fichtrement intéressante. C’est le cas de l’exposition Illusions – L’art de la magie, du Musée McCord, qui permet aux visiteurs de se plonger dans l’âge d’or des spectacles de magie (fin du XIXe et début du XXe siècle) grâce à une superbe collection d’affiches publicitaires de l’époque. «Il y avait des affiches qui étaient un peu épeurantes, c’était cool, s’est réjoui Édouard, chroniqueur junior occasionnel chez Métro (et aussi mon garçon). Il y en avait aussi une avec une grosse face qui nous a fait rire.» L’expo est offerte jusqu’au 7 janvier 2018.  (Mathieu Horth Gagné)

2. La chef Ayesha Curry pour CoverGirl
La chef, auteure et vedette de l’émission Ayesha’s Home Kitchen jouera les égéries pour CoverGirl cet automne, le temps d’une campagne pour un nouveau mascara. Près d’un an après avoir fait jaser les gens en faisant signer un contrat au blogueur James Charles, la marque de cosmétiques propose un autre modèle de diversité qui sort des sentiers battus. Certains diront qu’Ayesha Curry représente quand même un certain idéal de beauté, mais avouez qu’on reste loin des stars hollywoodiennes et autres mannequins qui prêtent généralement leur visage à ce genre de publicité. Et c’est tant mieux. (Jessica Dostie)

3. Kingsman: The Golden Circle
Vous avez aimé le premier et surprenant volet de Kingsman, avec ces agents so british, tirés à quatre épingles? Vous adorer ce deuxième épisode, toujours aussi dynamique, voire déjanté, tout en gardant un fond de sérieux et d’ironie bien anglaise. Le trio formé de Taron Egerton, de Colin Firth (eh oui, il revit après s’être pris une balle dans les aventures précédentes) et de Mark Strong fonctionne encore à merveille. Et cerise sur le gâteau, puisqu’il est question de lutter contre une drogue qui envahit les États-Unis, on fait appel à l’agent Penna (Narcos style), alias Pedro Pascal et (en vrai) agent Whisky (en raison de son goût pour la bouteille). C’est extravagant. Génial. De l’or en barre. En salle dès aujourd’hui. (Romain Schué)

4. If My Dogs Were a Pair of Middle-Aged Men

The Oatmeal, un site web humoristique créé par Matthew Inman, publie des histoires en bandes dessinées. L’Américain les imprime aussi et sa plus récente offrande est hilarante. Distribuée en anglais, on pourrait la traduire par Si mes deux chiens étaient des hommes de 40 ans. Voir deux bonhommes chauves qui font de l’embonpoint se trémousser comme des chiens, c’est tordant. On les voit renifler le facteur, lécher leur maître au visage et même faire leurs besoins!  (Rachelle McDuff)

5. Timeless
L’industrie américaine des téléséries est devenue une immense machine à laver qui en brasse des dizaines et en laisse beaucoup en chemin après une saison. Ç’a été le sort réservé à Timeless avant que les fans la sauvent. Cependant, avant son retour en 2018 sur NBC, cette émission de science-fiction à saveur historique arrive sur Netflix, en DVD et en français à V (Intemporel), le jeudi à 19 h. Il y est question de machine justement : une historienne, un scientifique et un militaire voyagent dans le temps à la poursuite d’un terroriste. On se transporte d’Alamo au lieu de l’assassinat de Lincoln, on se retrouve dans l’Amérique du XVIIIe siècle puis dans le Paris des années 1930. On croise Al Capone après Bonnie et Clyde. Des aventures saupoudrées d’humour anachronique. «Comment vous appelez-vous, docteur?» «Dr. Dre.» (Baptiste Barbe)

6. La tanche
C’est l’été. La chaleur est étouffante dans l’autobus qui ramène Jonathan à la maison. Celui-ci sort de prison, où il a passé quelques mois. Son délit : avoir abusé d’une jeune voisine. Dans son premier roman, la journaliste néerlandaise Inge Schilperoord nous fait nager en eaux troubles en attaquant un sujet tabou. Son approche – ici, on entre dans la tête d’un homme qui se bat contre ses pulsions pédophiles – a le mérite d’être originale. Bien ficelé, le récit captive autant qu’il rebute. Pas étonnant que ce roman ait été finaliste de quatre prix littéraires aux Pays-Bas, en plus de remporter le Bronze Owl pour le meilleur premier roman. En librairie le 25 septembre aux éditions Belfond.(Jessica Dostie)

7. Underground Railroad
Comme une résonance de l’histoire, la version française de ce roman multiprimé est sortie quelques semaines après les événements de Charlottesville, où une jeune femme est morte, renversée par une voiture conduite par un suprémaciste. Underground Railroad, dont l’idée a germé il y a plus de 15 ans dans la tête de l’auteur, Colson Whitehead, se place dans le courant du réalisme magique. L’héroïne, Cora, une Afro-Américaine de 16 ans, fuit la plantation de coton où elle née, en quête de liberté, au nord. L’«underground railroad», qui était, dans les faits, un réseau clandestin établi pour aider les esclaves à fuir, est ici un vrai chemin de fer. Ça, c’est pour la magie. Pour le reste, cette odyssée très dure – qui sera adaptée en minisérie par Barry Jenkins (Moonlight) sur Amazon – ne nous donne qu’une envie: espérer le meilleur pour Cora, qui doit traverser des États où stérilisation, lynchage et festival d’exécutions sont légion. En librairie. (Baptiste Barbe)

On se désole pour…

Un été sans soirée

Des mois d’été sans savoir qui appeler quand on a un allô bobo. Des mois d’été sans entendre des entrevues composées de questions de 15 minutes. Des mois d’été sans gags sur des célébrités qui font faire «Ooohnnn. Comme c’est méchant.» Des mois d’été sans savoir qui sont ces bêtes comme Fred Savard. Des mois d’été sans avoir vu pas vu. Des mois d’été sans amis de l’émission. Des mois d’été sans Jean-Philippe Wauthier. Des mois d’été sans été, en fait. Mais! Si toute bonne chose a une fin, l’inverse est tout aussi vraie. La soirée est (encore) jeune revient ainsi demain. Donc, on se désole pour… mais on se réjouit. Oui. (Natalia Wysocka)

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