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Cette semaine, Métro craque pour Future Islands, Un jour je bercerai la Terre, Utopies réalistes…

Photo: Anicée Lejeune/Archives métro

Cette semaine, Métro craque pour The History of Sexuality, Demain matin, Montréal m’attend, la rentrée des séries télé américaines, la maison d’Occupation Double Bali, la bande-annonce d’Annihilation, À l’abri des hommes et des choses et le duo féminin dans Je disparais.

1. Future Islands

Si vous n’avez jamais entendu une toune du groupe Future Islands, c’est votre chance de le découvrir en live ce week-end au Métropolis (MTELUS… soupir…). Coup de cœur garanti! Le groupe de Baltimore qui nous avait laissée bouche bée après une heure de show en 2015 à Osheaga est de passage à Montréal ce samedi (et il reste encore des places!). Sur la scène de la Montagne, les trois gars de Future Islands avaient donné tout un show en envoyant, en rafale, leur rock électro ne laissant aucune seconde de répit au public – et on en aurait pris encore. Nul doute que la performance du chanteur Samuel T. Herring sera une fois de plus mémorable. D’ailleurs, on s’impatiente depuis l’annonce du concert, au début de l’été, à l’idée de revoir les déhanchements déchaînés de l’exubérant leader. Le groupe devrait fort probablement jouer les pièces de son dernier album, The Far Field, mais aussi celles du fabuleux Singles. Impossible de ne pas embarquer! (Anicée Lejeune)

2. Un jour je bercerai la Terre
Il y a de ces livres qui sont de vraies œuvres d’art. Un jour je bercerai la Terre est un de ces petits bijoux littéraires qu’il faut absolument partager! S’adressant aux enfants de cinq ans et plus, cet album poétique est signé et illustré de brillante façon par la Québécoise Mireille Levert. Cette poésie illustrée en hommage à la beauté du monde peut être le point de départ pour sensibiliser son enfant à la protection de l’environnement. Éditions de la Bagnole. (Rachelle McDuff)

3. Utopies réalistes
Des utopies pas si utopiques, on aime ça! Voir les hospitalisations fondre de 8,5 %, de même que les cas de violence conjugale et la pauvreté. Profiter de la richesse accumulée sur la planète pour ne plus travailler que 15 heures par semaine. Remplacer la mesure du PIB par un Indicateur du progrès véritable qui intégrerait par exemple la pollution, la criminalité, les inégalités et le bénévolat. Voilà quelques-unes des idées détaillées dans le livre de Rutger Bregman, qu’on suggère chaudement. Éditions du Seuil. (Mathias Marchal)

4. La jupe de Pénélope McQuade

On ne facilite pas la vie des designers de talent au Québec. Dès qu’un créateur fait preuve d’un tant soit peu d’audace, #lesgens se permettent des commentaires désobligeants, limite haineux. Cette semaine, Pénélope McQuade a essuyé de nombreuses critiques non justifiées après avoir porté une minijupe architecturale signée Markantoine à En mode Salvail. Le designer montréalais de la relève se démarque avec des collections éclatées. Il faut faire la différence entre une pièce haute couture et un vêtement de tous les jours. La mode, c’est aussi de l’art. Pas pour rien que les créations des Gaultier et Saint-Laurent de ce monde se retrouvent au musée! (Jessica Dostie)

5. American Vandal

#WhoDrewTheDicks. En voilà, une question importante. Et c’est le point central de la nouvelle série satirique de Netflix. Une enquête détaillée, visant à trouver qui a réellement peinturé 27 pénis sur les voitures des enseignants d’une polyvalente. Tout ça pour innocenter le cancre de l’école, accusé à tort. Attention, ne vous arrêtez pas au mot «pénis» : j’ai rarement vu une représentation aussi juste de l’impact des réseaux sociaux sur le quotidien des adolescents. À écouter si vous avez aimé The Keepers et Making a Murderer et si vous voulez vous accorder une petite pause des grandes injustices. (Camille Lopez)

6. Les discussions de lecture au bureau
Parlez-vous de vos lectures du moment au bureau? Chez Métro, on est des bons lecteurs. On lit beaucoup et de tout : de la fiction, des biographies, des romans d’ici et d’ailleurs. Où je veux en venir avec ça, c’est qu’on est un peu comme un club de lecture (ou un Finer Things Club, pour les fans de The Office). On partage et on se recommande nos coups de cœur, tout en apprenant à mieux connaître nos collègues. En plus d’avoir toujours un sujet de discussion à la portée de la main, on découvre de nouveaux auteurs, on s’ouvre sur d’autres genres littéraires et on revisite des classiques qu’on aurait peut-être oubliés. Parler lecture au bureau, c’est cool. (D’ailleurs, ma lecture du moment, The Bone Clocks, est une recommandation de Natalia!). (Virginie Landry)

7. Olivier
L’histoire du petit orphelin de la nouvelle série d’ICI Radio-Canada Télé, Olivier, est bouleversante, mais les nuances de la trame dramatique font en sorte qu’elle vaut la peine d’être visionnée. Ballotté d’une famille d’accueil à une autre, le petit Olivier – joué magnifiquement par Anthony Bouchard – rencontre des personnes malfaisantes, dont le très détestable M. Surprenant, interprété avec justesse par Sébastien Ricard, mais aussi des gens bien, qui font naître un peu d’espoir malgré le drame qui se joue. Comme quoi, tout n’est pas noir ou blanc! Le lundi à 21 h ou sur ici.tou.tv. (F. Shaffer)

 

On se désole pour…

La fameuse entente

Netflix pas taxé, Netflix qui augmente soudain ses prix, Netflix qui se fout un peu, beaucoup, de nous. Netflix qui fait comme ça lui tente, aidé dans son entreprise par les hautes instances pourtant censées avoir la culture à cœur. Une grosse blague qui reste sur notre cœur à nous et un joli dégât qui, au final, ne nous fait vraiment pas rire. (Même si, on l’avoue, quand on entend les «explications» psychotroniques, emberlificotées et tout croches qui accompagnent les termes de cette satanée entente, on ne peut s’empêcher de s’esclaffer et de s’exclamer, étonnée : «HEIN?») Pas net (flix – pardon), tout ça. (Natalia Wysocka)

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