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Le retour de deux chanteuses souligné à TLMEP

Photo: ICI Radio-Canada Télé

Les chanteuses Mélanie Renaud et Shania Twain se sont toutes deux livrées sur les difficultés qu’elles ont rencontrées ces dernières années et qui les empêchaient d’être présentes sur scène, hier soir sur le plateau de Tout le monde en parle (TLMEP).

«Pendant beaucoup d’années, j’ai perdu la voix. J’ai continué d’écrire les chansons, mais je n’étais pas capable de lés réaliser vocalement», a révélé Shania Twain dans un très bon français. La chanteuse country ontarienne avait ses cordes vocales en partie paralysées à cause de la maladie de Lyme.

Elle lance cette année son premier album en 15 ans, Now, et sera en spectacle à Montréal et à Québec en juin. «Ç’a pris plusieurs thérapies pour récupérer la capacité de chanter, a expliqué Shania Twain. Une heure et demie [avant les spectacles], je saute sur un trampoline, je fais des bruits pour me réchauffer.»

En plus de la maladie, Shania Twain est passée par un divorce dans la période où elle n’était pas sur scène, découvrant que son mari la trompait avec sa meilleure amie. «C’était un énorme choc», a-t-elle raconté. Depuis, elle s’est remariée avec, ironiquement, l’ex-mari de cette même amie. «Vous suivez? Oui, c’est compliqué, a-t-elle rigolé. Tout est beaucoup plus beau que je n’ai jamais vu avant.»

La chanteuse était visiblement heureuse de se retrouver sur le plateau de Guy A Lepage. «C’est un bonheur d’être là et de parler le français», a-t-elle dit.

Une autre chanteuse qui revient de loin est la Québécoise Mélanie Renaud. Elle est en rémission d’un cancer des ovaires. «Je vais bien, j’y vais un jour à la fois», a-t-elle indiqué lors de l’émission.

Son nouvel album, Fil de fer, en est un de motivation, estime-t-elle. Si Mélanie Renaud revient pour la première fois en neuf ans sur disque, c’est qu’elle «a détruit» son talent, croit la chanteuse. Questionnée à savoir ce qu’il était arrivé, elle a simplement répondu: «La drogue». «J’étais dans ma chambre, cloîtrée, parce que je ne pouvais pas fumer, a-t-elle relaté à propos de son expérience dans la comédie musicale Notre-Dame-de-Paris, en France. Aujourd’hui, je fume encore parce que j’aime ça, mais j’ai trouvé un équilibre.» Si elle est devenue solitaire, un «dommage collatéral» de la drogue, l’interprète de J’men veux dit avoir retrouver sa motivation et bien aller.

«Il a fallu que j’arrête de fumer depuis une semaine et demie, parce que je recommence à travailler.»

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