Critique CD: Bjork, Too Bad Darling, Iron Maiden
Cette semaine, l’équipe de Métro a écouté les derniers albums de Bjork, Too Bad Darling et Iron Maiden.
Organique Bjork Utopia Note: |
Après un disque plus sombre (Vulnicura), la fée islandaise revient à la lumière avec Utopia, son neuvième album studio. Comme elle sait si bien le faire, la chanteuse met ses tripes sur la table, faisant osciller sa voix si particulière entre force et fragilité. Côté arrangements, les cordes côtoient bidouillages électroniques et sons de la jungle. Le résultat est étonnamment digeste. Bémol majeur toutefois : certains morceaux semblent redondants et la longueur de l’album (71 minutes pour 14 chansons) ne fait rien pour améliorer les choses.
– Benoit Valois-Nadeau
Satire ou navet? Too Bad Darling Too Bad Darling Note: |
Jusqu’à preuve du contraire, le premier album de la formation sherbrookoise Too Bad Darling est une critique hilarante du rock mononcle. Les durs à cuire de l’Estrie ont réussi à réunir tous les clichés du genre pour déconstruire la masculinité toxique sur des power chords plaqués. Un exemple de cette habile satire se trouve dans la chanson Rockstar : «D’la bière, du fort, des femmes/Ça on en a!» En hésitant entre deux et quatre étoiles pour cet album, on se demande encore si c’était vraiment une blague. On l’espère.
– Alexis Boulianne
Pouvoir de la Beast Iron Maiden The Book of Souls: Live Chapter Note: |
Les rois du heavy metal ne sont clairement pas près de s’arrêter. Bruce Dickinson remis d’un cancer de la langue, le groupe a pu terminer son 16e album et partir en tournée. Pourquoi ne pas souligner cette étape avec un album live double, enregistré dans 14 villes? Que de plaisir que d’entendre une foule brésilienne déchaînée chanter en chœur sur Fear of the Dark. Ou encore sentir le Centre Bell vibrer au son de Children of the Damned. Mais bon, ça reste un album live, ça ne s’écoute pas en boucle, disons.
– Carine Touma