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Le yin et le yang de Jean-Claude Van Damme

Photo: Amazon Studios

Jean-Claude Van Damme botte des derrières et casse des gueules au grand écran depuis des décennies. Ses admirateurs pourront découvrir une autre facette de sa personnalité dans sa nouvelle série télé Jean-Claude Van Johnson, qui vient d’arriver sur Amazon Video.

Touchant pour une rare fois à la comédie, Van Damme interprète une version fictive de lui-même. Mais JCVD ne se met pas seulement dans la peau d’un acteur sur le déclin qui cherche à faire un retour. Son personnage est également un agent secret qui se met les pieds dans les plats, au désespoir de sa patronne et ancienne amoureuse Vanessa (Kat Foster).

Celui qu’on surnomme «The Muscles from Brussels» («Les muscles de Bruxelles») avoue qu’il a eu beaucoup de plaisir à étaler son talent comique, de même que ses coups de pied, foudroyants évidemment, dans Jean-Claude Van Johnson.

«Je crois que les gens vont être surpris, raconte-t-il. Je l’ai fait un peu exagérément. C’était la seule façon de montrer que j’étais capable de jouer dans cette zone-là.»

Malgré ses hauts et ses bas, l’acteur de 57 ans est demeuré un des favoris des amateurs de films d’action. Il attribue sa longévité à l’écran à son charisme, ce que peu d’adeptes des arts martiaux possèdent, selon lui.

Par exemple, il considère que Chuck Norris n’a pas le même je ne sais quoi que Bruce Lee ou même qu’un «Steven Seagal pas en forme».

«Le charisme, bro, y a que ça de vrai, explique JCVD. J’aime Chuck, mais il n’a pas ce que Bruce et moi avons. Le déclic se produit pour nous. Nos mouvements sont vrais et nous croyons en ce que nous faisons. Nous pouvons projeter cette énergie aux spectateurs.»

Van Damme a amorcé son parcours dans le monde des arts martiaux enfant, affrontant souvent des adversaires plus âgés et plus forts que lui. Amateur de bandes dessinées, il a rapidement compris qu’il devait aiguiser son physique pour être en mesure de lutter avec les plus grands.

«C’étaient des durs et j’avais peur, avoue la vedette de Bloodsport. J’ai commencé à lever des poids pour être en forme. À la même époque, j’étais un grand amateur de comics, comme Spider-Man ou le Silver Surfer. Je voulais imiter leurs corps.»

Avant de faire le saut au cinéma, Van Damme a participé à de véritables combats de karaté et de kickboxing, récoltant au passage quelques K.-O. et des ceintures de championnat. En 2011, lors du tournage de télé-réalité Jean-Claude Van Damme: Behind Closed Doors, il a même jonglé avec l’idée de revenir dans le ring contre le légendaire Somluck Kamsing, médaillé d’or en boxe olympique et champion de muay-thaï.

Il essaie de garder la forme en s’entraînant aux côtés de spécialistes des arts martiaux mixtes, notamment le Québécois Georges St-Pierre. Récemment, il en est presque venu aux coups avec Jason David Frank, acteur (le Power Ranger vert, c’est lui) et combattant occasionnel d’UFC, qui l’avait déjà défié en 2010. Frank affirme que Van Damme est à l’origine de l’altercation, mais le Belge réfute cette version des faits.

«C’est de la merde, explique Van Damme. Ce qu’il dit n’a aucun sens. Ce gars, je ne l’ai rencontré qu’une fois, au Mexique. Il est venu me voir, m’a dit “allô”, et c’est tout.»

À son âge, Van Damme préfère regarder les combats à la télé. Mais il avoue tout de même que Hollywood peut parfois être aussi dangereux qu’un combat de ruelle.

«Ça peut être dangereux. Lorsqu’il y a beaucoup d’argent en jeu, c’est toujours dangereux.»

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