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Critiques CD: Dylarama, Porches, Corey Gulkin et La Jarry

Cette semaine, l’équipe de Métro a écouté les derniers albums de Dylarama, Porches, Corey Gulkin et La Jarry.

 

Mignon

Dylarama
Certified Cutie

Note: •••

 

Projet du blogueur et DJ montréalais Mathias Pageau, Dylarama propose dans son premier EP une pop franco légère et franchement accrocheuse. Utilisant sans vergogne synthétiseurs et effets électroniques, Pageau livre des chansons à la forme classique, mais très efficace. En seulement quatre chansons, on explore des sonorités électros, R&B, funk et downtempo. Bref, on a hâte d’en entendre plus. On recommande particulièrement l’écoute de la très rayonnante Chantal ou de la très groovy Saison estivale. Lancement le 15 février au Vinyle Chope. 
– Benoit Valois-Nadeau

 

Ironie plastique

Porches
The House

Note: ••½

 

Porches, le groupe pop du musicien américain Aaron Maine revient avec The House, son troisième album. L’opus précédent, Pool (2016), avait été remarqué par la critique pour son caractère «fait maison» très mélancolique. Malheureusement, Porches pousse la note trop loin cette fois: The House sonne comme si on l’avait enregistré avec des instruments-jouets Fisher Price, probablement avec l’intention (ratée) de questionner les codes de la musique pop. C’est dommage parce que certaines chansons (Now the Water, Swimmer) sont excellentes, alors que d’autres (Understanding, Åkeren) sont médiocres, au mieux. 
– Alexis Boulianne

 

Souffle inégal

Corey Gulkin
All The Things I’ll Forget
Note: •••

 

 

L’artiste montréalaise Corey Gulkin, alias Corinna Rose, nous offre ici un charmant folk, même si celui-ci manque d’assurance par moments. Accompagnée principalement de harpe, de banjo et de guitare, Gulkin prend son temps pour nous raconter, presque nous souffler, l’histoire d’une relation abusive. On passe d’un semblant de légèreté sur Under the Covers à la plus intense What’s Done is Done, où la voix de Gulkin se démarque. Mais c’est la finale, The Room, centrée autour du piano, et ses paroles qui nous achèvent (And you say sorry/And I forgive I forgave, but I can’t forget). – Carine Touma

 

Prochaine station SVP

La Jarry
Babylone
Note: •½

 

 

Aurions-nous trouvé l’équivalent français de Nickelback, mais sans les hits? C’est la première question qui m’est venue en tête après l’écoute de Babylone, EP du groupe originaire d’Orléans La Jarry. Tout y est : barrages de guitare, textes insipides (Je suis comme un animal en cage, comme un félin qui sort ses griffes, un prédateur hyperactif), des arrangements rappelant les belles années de 3 Doors Down et Creed. Au mieux, on dirait du mauvais Noir Désir. Heureusement, le disque ne fait que cinq chansons. – Benoit Valois-Nadeau

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