Soutenez

Le Festival de Jazz en cinq temps

Photo: Collaboration spéciale

C’est une programmation en salle très diversifiée qu’a présentée mardi le Festival International de Jazz de Montréal. Pour cette 39e édition,
qui se déroulera du 28 juin au 7 juillet, les grands noms comme Seal, Ry Cooder et Ian Anderson, du groupe Jethro Tull, côtoieront les vedettes
de demain comme Simon Denizart, BEYRIES ou le Vincent Réhel Trio. Parmi la centaine de concerts proposés, en voici cinq à ne pas manquer.

Kamasi Washington
«Quand on parle de nouveau jazz en ce moment, c’est sûr que Kamasi est en haut», lance d’emblée le programmateur. Âgé de seulement 37 ans, le virtuose décape avec ses performances qui fusionnent rock, éléments hip-hop et énergie brute. Après son chef-d’œuvre The Epic et le plus ludique Harmony of Difference, le saxophoniste sera de retour avec Heaven and Earth, un album double qui sera lancé quelques jours seulement avant son spectacle. Le 30 juin au M Telus.

Charlotte Gainsbourg
La présence féminine est forte cette année, que l’on pense à Jain, My Brightest Diamond et Dominique Fils-Aimé. «Mais c’est difficile de passer à côté de Charlotte Gainsbourg, dit en entrevue le vice-président de la programmation, Laurent Saulnier. Elle va faire un show à New York, deux à Montréal, et c’est tout pour l’Amérique du Nord.» La fille de Serge Gainsbourg et de Jane Birkin interprétera principalement les compositions de son exquise offrande Rest. Les 26 et 27 juin au M Telus.

Alexandra Strélinski
Sa musique est la douceur même. Des nappes de piano épurées, mais cinématographiques qui rappellent Yann Tiersen, et même Érik Satie. Une de ses pièces a d’ailleurs été utilisée dans Dallas Buyers Club, de Jean-Marc Vallée. Huit années se sont écoulées depuis son bien nommé Pianoscope et on aura enfin droit à du nouveau matériel de la Montréalaise, que l’on pourra découvrir en première partie de l’envoûtante Melanie De Biasio. Le 6 juillet au Monument-National.

Jackson MacIntosh
Révélé grâce à l’excellente formation Sheer Agony, le guitariste montréalais vient tout juste de lancer en solo My Dark Side, une des meilleures créations de l’année. Un opus enchanteur dans la lignée de ceux des Beach Boys et de Todd Rundgren. «Il n’avait qu’un soir de libre pour nous et on a sauté sur l’occasion», raconte Laurent Saulnier. On s’imagine déjà danser un slow sur la formidable ballade Can It Be Love. Le 2 juillet au M2 (ancien Savoy).

Thundercat
Impossible de ne pas être de bonne humeur en écoutant les mélodies de ce talentueux bassiste, qui a notamment travaillé avec Kendrick Lamar et Flying Lotus. Son disque Drunk a plus d’une année au compteur et il joue encore régulièrement sur nos platines. Idéal pour mettre la table pour l’immense Herbie Hancock, cette légende vivante qui n’aura aucune difficulté à mettre la foule dans sa poche. «Pour moi ce sera un des shows les plus fun, affirme Laurent Saulnier. C’est vraiment un événement.» Le 2 juillet à la salle Wilfrid-Pelletier.

 

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.