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Black Panther: «Nous devons aider les enfants à rêver»

Photo: Marvel Studios

La portée du film Black Panther va bien au-delà de ses résultats fabuleux au box-office, des critiques dithyrambiques qu’il a reçues et de ses liens avec l’univers d’Avengers: Infinity War, selon Michael B. Jordan, interprète du vilain Erik «Killmonger» Stevens.

Les répercussions culturelles du film de Ryan Coogler et les performances mémorables de Jordan, Chadwick Boseman, Lupita Nyong’o, Danai Gurira, Letitia Wright resteront dans la mémoire des cinéphiles durant de nombreuses années. La diversité et la richesse culturelles de Black Panther (Panthère noire) feront assurément des émules, selon l’acteur de 31 ans.

«Je mesure bien l’importance de la représentation à l’écran pour les Afro-Américains, a confié l’acteur dans un entretien téléphonique avec Métro. C’est important de pouvoir se reconnaître dans les personnages à l’écran, mais aussi dans des rôles plus grands que nature comme ceux des superhéros.»

Jordan, dont le personnage se rend au royaume de Wakanda pour tenter de détrôner le personnage titre interprété par Boseman, aurait aimé voir un film comme Black Panther lorsqu’il
était enfant.

«À 10 ans, j’aurais été motivé et inspiré par un tel film. J’aurais vécu toutes sortes d’émotions positives.» -Michael B. Jordan

«Nous devons aider les enfants à rêver. Une des façons de stimuler leur imagination est de leur permettre de se voir devant la caméra et au grand écran. Cela peut avoir un réel effet sur leur comportement et leur confiance. Se sentir impliqué, c’est vraiment bien.»

Même si Jordan reconnaît l’importance de Black Panther, ce n’est pas un sujet qu’il a abordé avec le réalisateur et co-scénariste Ryan Coogler, avec qui il avait déjà collaboré dans Creed et Fruitvale Station.

«Nous n’en avons pas discuté outre mesure. À cette étape de la production, nous savions déjà ce que nous voulions faire avec des thèmes comme la représentation et l’identité. Le travail avait déjà été fait en amont et nous voulions avant tout tourner un film.»

Black Panther pourrait bien être le début de quelque chose de plus grand. Michael B. Jordan s’attend à ce que les prochains blockbusters hollywoodiens empruntent la même voie et fassent appel à des distributions et à des équipes de production plus diversifiées.

«Je suis convaincu que c’est le moment de changer et que Black Panther va paver la voie pour les autres. La conversation est amorcée depuis longtemps.»

«Nous avons l’appui d’un studio comme Marvel, le plus grand studio au monde. Le succès que nous avons obtenu vient également valider notre démarche.»

«Ce film contient beaucoup de choses, mais je veux que les gens le regardent avec un esprit ouvert et aient du plaisir. Alors, je vous assure qu’ils en sortiront grandis.»

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