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Sean Paul sur les quais Jacques-Cartier

Photo: Chris Phelps

Quelques jours à peine après avoir lancé son disque Tomahawk Technique, Sean Paul débarquera à Montréal demain pour offrir un spectacle gratuit au Quai Jacques-Cartier. Soirée dansante, pop et reggae en perspective.

Ce n’est qu’une question d’heures avant que Sean Paul renoue avec son public montréalais. Après avoir collaboré avec les plus grands noms de l’industrie – notamment Rihanna, Beyoncé et 50 Cent – et avoir chanté sur la pièce Summer Paradise de Simple Plan, celui qui a insufflé son style musical à la dernière décennie se prépare à prendre d’assaut le Vieux-Port avec Down with Webster, qui assurera la première partie.

«J’ai un nouveau groupe et nous avons rodé le spectacle en Europe tout l’été pour vous offrir quelque chose d’extraordinaire, raconte le musicien au bout du fil. Il y aura beaucoup de chorégraphies, de chaleur et de surprises!»

Pour l’occasion, l’auteur de Dutty Rock, qui a reçu un accueil dithyrambique en 2002, arbore une nouvelle coiffure tomahawk! «J’étais d’humeur à ça, confie-t-il. J’aime beaucoup cette vibe. Comme je suis un fan de musique punk rock et de soul amérindien, j’ai pensé que c’était la chose à faire.»

Ce ne sont pourtant pas ces styles musicaux qui prédominent sur Tomahawk Technique, son cinquième album studio. Ce sont plutôt les rythmes tranchants de la discothèque et ceux destinés aux nuits sans lendemain. «C’est un disque extrêmement énergique et accrocheur, décortique son créateur. J’y ai intégré des éléments dansants et R&B, tout ce que j’ai pu expérimenter ces dernières années.»

Étrangement, en cette ère d’instantanéité et de téléchargement légal ou illégal, Tomahawk Technique est sorti sur le territoire européen au début de 2012, mais seulement le 18 septembre en Amérique du Nord. «J’ai toujours été très populaire en France, rappelle celui à qui on doit The Trinity et Imperial Blaze. Ce public a toujours soutenu ma carrière, et je trouvais normal que mes nouvelles compositions soient offertes là-bas en premier. Mais les singles roulent ici depuis un bon moment déjà.»

Plus d’amour, moins de sexe
Dans quelques mois, Sean Paul fêtera son 40e anniversaire. Une étape importante qui aura sans doute des répercussions sur sa musique, surtout pour quelqu’un qui est dans l’industrie depuis plus de 15 ans.

«Oui, je pense ça moi aussi, avoue le chanteur jamaïcain. Tomahawk Technique est déjà un peu plus mature. Mes textes parlent davantage d’amour, moins de sexe.

Il y en a encore un peu, mais moins qu’avant. Une chanson comme Hold On est un pas dans cette direction qui s’annonce encore plus sérieuse et mûrie. En même temps, je veux conserver la couleur qui me caractérise et que j’adore. Faire de la musique que n’importe qui peut chanter. Faire des chansons où on peut danser pour seulement socialiser avec les autres… C’est facile d’être rapidement dépassé dans ce domaine, mais je fais tous les efforts nécessaires pour demeurer dans le jeu, pour faire évoluer ma carrière.»

Sean Paul
Quai Jacques-Cartier
Demain à 18 h

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