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The 100: «C’est fascinant d’anticiper notre fin»

The 100 -- "Echoes" -- Image HU401a_0105 -- Pictured: Henry Ian Cusick as Kane -- Credit: Diyah Pera/The CW -- © 2016 The CW Network, LLC. All Rights Reserved

Lucia Hernandez - Metro World News

Après l’émission-culte Lost, l’acteur Henry Ian Cusick est revenu à long terme au petit écran dans The 100, où il joue Marcus Kane, un des personnages principaux, depuis 2014. Métro l’a rencontré à l’occasion de la cinquième saison de l’émission de science-fiction, diffusée en 
ce moment sur CW 
et sur Netflix.

À quoi fallait-il s’attendre dans cette cinquième saison?
Nous n’avons pas commencé la saison où nous avions laissé la série à la fin de la quatrième. Il y a eu de grands changements, et l’histoire montre ce qui est arrivé aux personnages lors des six années précédentes.

On a parfois l’impression que ces histoires de science-fiction brossent un portrait réaliste de l’avenir de l’humanité…
Oui, surtout lorsqu’on entend parler du réchauffement climatique et du petit nombre d’actions entreprises pour le contrer. C’est comme si on essayait de se tuer par radiation. Dans cette saison, on prend une fois de plus position sur ce qui se passe dans la politique américaine et sur la manière dont ça affecte notre planète.

Comment percevez-vous l’évolution de la série après quatre saisons?
Quand on a commencé, la série était assez légère. L’émission pilote aurait pu laisser croire que The 100 était destinée aux adolescents : une série dramatique légère. Mais on a évolué vers quelque chose de beaucoup plus sombre; j’aime vraiment ce côté-là et la manière dont mon personnage s’engage. Au début, Marcus était une espèce de figure autoritaire qui suivait toutes les règles. Maintenant, il est très pacifique, il tient à la vie sous toutes ses formes. Il ne veut plus tuer ce qu’il ne connaît pas.

Pourquoi pensez-vous que les histoires de dystopies ont autant de succès auprès des jeunes?
Ces histoires ont toujours été intéressantes. On a toujours été fascinés par les prédictions de ce à quoi ressemblera la fin du monde. C’est fascinant d’anticiper notre fin. Et maintenant, on en fait des émissions sur les zombies, sur d’autres histoires du genre, et ça me colle au mur.

C’est maintenant plutôt commun d’adapter des livres au cinéma. Pensez-vous qu’une adaptation en série, sur plusieurs épisodes, permet d’intégrer plus de détails?
Oui, les séries transmettent mieux ces récits que les films. Je pense même que certains films auraient été meilleurs s’ils avaient fait l’objet d’une émission. Toutefois, pour The 100, on m’a demandé de ne pas lire le livre, puisque notre version n’a pas grand-chose en commun avec le matériel original. Mon personnage, surtout, est très différent de celui du livre, et je ne suis pas curieux de lire le bouquin parce que ça n’a rien à voir avec la version que je joue.

À quoi doit-on le succès 
de l’émission?
Si quelqu’un pouvait expliquer pourquoi certaines séries réussissent, les autres n’auraient qu’à copier la formule et ça serait tout. Je pense qu’avec chaque succès, même avec Lost, il y a un peu de magie que personne ne peut reproduire. Alors on n’a qu’à continuer à faire ce qu’on sait faire, du mieux qu’on peut. Avec The 100, on peut dire qu’on a un bon scénario et que l’histoire est intéressante. Ces deux facteurs combinés devraient bien fonctionner, mais il n’y a pas de formule magique pour avoir du succès.

La première de la série débute 97 ans après une guerre nucléaire qui a détruit la planète, à bord de l’Arche, une station spatiale abritant les survivants de l’espèce humaine, lorsqu’un groupe de 100 jeunes criminels et délinquants sont renvoyés sur Terre pour y tester les conditions de vie. Ils se rendent toutefois vite à l’évidence: ils ne sont pas les seuls humains à avoir survécu…

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