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Cette semaine, Métro craque pour Rafael Lozano-Hemmer au MAC, le Comic-Con 
de San Diego, ‘77 Montréal…

Photo: Guy L’Heureux © Rafael Lozano-Hemmer/SODRAC, Montréal/ VEGAP, Madrid (2018)

Cette semaine, Métro craque pour Rafael Lozano-Hemmer au MAC, le Comic-Con 
de San Diego, ‘77 Montréal, Mission impossible: Fallout, Les anges 
portent du blanc, 13 novembre: Fluctuat 
Nec Mergitur et Nouvelle vague.

1. Rafael Lozano-Hemmer au MAC
L’été, c’est fait pour jouer. Le Musée d’art contemporain (MAC) a pris au pied de la lettre la célèbre comptine de Passe-Partout en concevant l’exposition Présence instable, de Rafael Lozano-Hemmer. Les installations technologiques participatives de l’artiste montréalais d’origine mexicaine requièrent que les visiteurs y ajoutent leur grain de sel pour qu’elles se déploient, que ce soit en activant un impressionnant dispositif d’éclairage avec leurs battements de cœur ou encore en faisant jouer simultanément l’œuvre complète de Bach en pénétrant dans une sphère remplie de milliers de minuscules haut-parleurs (notre photo). En s’investissant ainsi dans les œuvres, non seulement on vit une expérience stimulante, mais on est aussi porté à réfléchir aux technologies 
numériques qui régissent de plus en plus nos vies. – Marie-Lise Rousseau

2. Le Comic-Con 
de San Diego
Quand vient le temps du Comic-Con de San Diego, il est facile de se perdre sur «les internets» à la recherche de clips et de nouvelles sortant de cette gigantesque convention de culture populaire qui s’est déroulée le week-end dernier. Rien de fracassant n’a été annoncé cette année, sauf le nouveau nom du DC Extended Universe, mais Warner Bros. a présenté des extraits de trois films très attendus, Godzilla: King of the Monsters, ainsi que Shazam et Aquaman, qui ajouteront de la couleur et de la joie aux DCEU Worlds of DC. – Carine Touma

3. ‘77 Montréal
L’absence de Heavy Mont-réal l’été dernier a permis la naissance de ‘77, célébrant les 40 ans du mouvement punk. L’année a changé, mais le nom est resté. La programmation de cette deuxième édition est plutôt exceptionnelle: Rise Against (Tim McIlrath sur la photo), Sick of it All, Suicidal Tendencies, D.O.A, pour ne nommer que ceux-là. Vingt-et-un spectacles, trois scènes, une journée? Les choix seront déchirants. Aujourd’hui au parc Jean-Drapeau. – Carine Touma

4. Mission impossible: Fallout
L’été cinématographique est si moribond qu’on ne peut que louanger ce nouvel épisode d’une série qui n’a pratiquement jamais déçu. Sans être le meilleur tome du lot, Fallout décoiffe par ses scènes d’action extraordinaires, son rythme sans faille et Tom Cruise, qui ne s’était pas autant amusé depuis longtemps. Face à un Superman moustachu (Henry Cavil), l’homme qui ne vieillit pas assume mieux que jamais son statut de star ultime. En salle. – Martin Gignac

5. Les anges 
portent du blanc
Les frères Dardenne rencontrent Jia Zhangke dans cette puissante chronique d’une société corrompue jusqu’à la moelle. À travers le regard d’une réceptionniste témoin de l’agression de deux fillettes par un homme haut placé, la cinéaste chinoise Vivian Qu dépeint la situation de femmes trop souvent muselées par le patriarcat. Dès l’étonnante introduction montrant une immense statue de Marilyn Monroe, le récit navigue entre les destins avec une précision chirurgicale. À la Cinémathèque. – Martin Gignac

6. 13 novembre: Fluctuat 
Nec Mergitur
«Ce n’est plus un bar, c’est une scène d’horreur», raconte une jeune pompière dans la série documentaire. L’horreur, ce sont les attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Fluctuat Nec Mergitur, c’est la devise de la capitale, souvent partagée dans les moments suivant la tragédie: «Il est battu par les flots, mais ne sombre pas.» Sans voix off, mais avec une quarantaine de témoignages bouleversants, Jules et Gédéon Naudet relatent les explosions aux alentours du Stade de France, la ruée macabre sur les terrasses et le massacre du Bataclan. La bravoure des rescapés qui ne voulaient pas ouvrir les yeux après les coups de kalach «parce que ça va être terrible à regarder», le courage de ce pompier débutant qui a transformé «sa vague de tristesse» en «énergie», cette survivante qui est témoin au premier rang de l’idiotie des preneurs d’otages acculés («des brelles»)… 13 novembre montre peu, mais dit beaucoup. 
Sur Netflix. – Baptiste Barbe

7. Nouvelle vague
Que ce soit pour discuter de diversité dans les médias, de la représentation des acteurs trans dans les productions culturelles ou encore de Tom Cruise comme sujet d’études supérieures (oui oui!), l’émission Nouvelle vague traite avec originalité, intelligence et sensibilité des enjeux socio-culturels de l’heure, tout en nous proposant de superbes découvertes, notamment grâce à son marché au puce musical du vendredi, où des personnalités de tous les horizons partagent leurs obsessions du moment et leurs trésors cachés. La grande curiosité et l’écoute attentive de son animatrice, Karyne Lefebvre, fait de cette émission un rendez-vous estival incontournable. Du lundi au vendredi 
à 13h30, sur 
Ici Radio-
Canada Première. – Marie-Lise Rousseau

Et on se désole pour

Texte moé d’Annie Dufresne
L’intention est noble: sensibiliser la population à ne pas texter au volant. Mais est-ce qu’une reprise de la mythique chanson de Blondie, où l’entraînant refrain «Call Me» est remplacé par «Texte-moé, bébé» (Pas «Texte-moi», mais bien «Texte-moé», comme dans Toé c’est moé de Marie-Chantal Toupin) est la meilleure façon de faire passer le message? Ça se gâte en milieu de chanson, quand Annie Dufresne murmure «Oh oui, texte-moi chéri […] vas-y chéri, sms encore» de façon franchement malaisante. – Marie-Lise Rousseau

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