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Cette semaine Métro craque pour McQueen, Patrick Watson, Eddy de Pretto…

Photo: Collaboration spéciale

Cette semaine Métro craque pour McQueen, Patrick Watson, Eddy de Pretto, Le fromage, Hochelaga, Le président 
a disparu et les livres québécois.

1. McQueen
Pas besoin d’avoir été fan du travail d’Alexander McQueen, ni même d’être une fashionista, pour être touché par le documentaire réalisé par Ian Bonhôte et Peter Ettedgui. À grand renfort d’archives privées, d’images de défilés, d’entrevues réalisées avec ses proches et d’extraits d’interviews accordées à des journalistes par le designer lui-même au fil de sa carrière, on est happé par la vie de cet autre «enfant terrible» de la mode, de ses débuts à son triomphe, en passant par ses doutes, sa fragilité et son suicide en 2010 à l’âge de 
40 ans. – Jessica Dostie

2. Melody Noir de Patrick Watson
On ne se lasse pas d’écouter l’ensorcelante nouvelle pièce de Patrick Watson Melody Noir. Quelques accords de guitare acoustique aux influences cubaines, des percussions infiniment douces et des harmonies vocales envoûtantes rendent ce morceau, qui se déploie dans une lenteur parfaite, totalement hypnotisant. «You are the sweetest melody I never sung», chante le Montréalais de sa voix réconfortante. C’est assurément la sweetest chanson qu’on ait écoutée cet été. – Marie-Lise Rousseau

3. Cure d’Eddy de Pretto
Il commence à faire parler de lui au Québec, mais sa popularité n’est plus à faire dans l’Hexagone. Le phénoménal Eddy de Pretto est définitivement l’un de ces artistes qu’il faut écouter encore et encore. Paru en mars dernier, son tout premier album, Cure, est d’une sensibilité déconcertante. Sur des morceaux comme Normal, Kid ou Mamere, le jeune chanteur de 25 ans s’attaque aux idéaux de la virilité «abusive» et au règne de la norme. En spectacle, le Français transporte son public par son authenticité. Ceux qui étaient au MTelus en juin dernier pendant les FrancoFolies pourront le confirmer. À voir et à partager sans gêne. – Henri Ouellette

4. Le fromage
Éléonore Thuillier offre une relecture particulièrement savoureuse d’une certaine fable de Lafontaine, soit Le renard et le corbeau. Dans la version modernisée de celle-ci, l’auteure ne manque vraiment pas d’humour et nous sert une brochette de personnages qui rivalisent d’ingéniosité afin de ravir le titre d’animal le plus rusé. Qui mangera finalement le morceau de fromage malodorant? Pour ajouter au plaisir, ce très bel album est illustré avec finesse par Clotilde Goubely. Aux éditons Frimousse. – Jessica Dostie

5. Hochelaga
Lancé cette semaine, le magazine Hochelaga propose des reportages, des entrevues et des découvertes aux gens du quartier (tout en rendant jaloux ceux qui n’y habitent pas, ah!). À l’intérieur, on retrouve de magnifiques photos et portraits de visages bien connus dans Hochelag’, des illustrations accompagnant des citations «entendues dans le quartier», des idées d’achats locaux, des images à colorier et bien plus. Le magazine, en soi, est visuellement très beau, et les textes sont pertinents et pratiques pour ses résidants. De quoi raviver sa flamme patriotique (de quartier)! – Virginie Landry

6. Le président 
a disparu
Certes, lire un thriller de James Patterson l’été, c’est comme aller à la piscine en pleine canicule: ça relaxe, mais on est loin d’être la seule personne à y goûter. Mais dans Le président a disparu, l’auteur connu pour s’entourer de collaborateurs – plusieurs ouvrages portant son nom sortent chaque année – s’associe ici avec un président. Avec ce blockbuster sur papier où l’humanité est à «quelques heures de basculer» en raison d’une cyber-attaque – pas le seul cliché américain du bouquin –, les mordus de politique s’amuseront à repérer les références à l’actu (le scandale de l’eau contaminée de Flint) et les interventions de Bill Clinton (la menace de destitution, les personnages de l’ex-Yougoslavie – lui qui a participé aux accords de Dayton en 1995). Un page-turner aux allures de la série 24 qui a sa place au bord de l’eau. Aux éditions JC Lattès. – Baptiste Barbe

7. Le 12 août, j’achète un 
livre québécois
Bouquineurs, rats de bibliothèque et autres amateurs de littérature, tous à votre librairie de quartier ce dimanche! La désormais traditionnelle journée «Le 12 août, j’achète un livre québécois» est à nos portes. Pour une cinquième année, le public est convié à se procurer un (ou des) livre(s) made in Québec. Le temps est venu de faire le plein de ces romans, essais et livres graphiques dont vous avez entendu grand bien, mais qui vous ont échappé. Par la même occasion, vous ferez un cadeau de 
Noël-en-août à votre libraire. – Marie-Lise Rousseau

Et on se désole pour

Ceux qui ne vont pas à Osheaga pour la musique
Malgré toutes les distractions offertes sur le site, Osheaga est d’abord un festival de musique, faut-il le rappeler. L’objectif premier, quand on paye une petite fortune pour fréquenter le parc Jean-Drapeau durant la première fin de semaine du mois d’août, devrait être d’assister aux concerts attendus de nos groupes préférés et de découvrir de nouveaux artistes. Or, accomplir cette simple tâche relève de l’exploit, quand, même lorsqu’on se trouve à côté de la scène, les conversations de groupes d’amis enterrent la musique. – Marie-Lise Rousseau

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