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Mathieu Kassovitz à Cinemania

Photo: Collaboration spéciale

Le cinéaste et acteur français est l’un des invités de marque de la 18e édition du festival de films francophones sous-titrés en anglais. Une édition au cours de laquelle le public montréalais pourra visionner 35 nouveautés. Un nombre record.

«Je vois le festival gagner en maturité et en importance à chaque nouvelle édition», s’est réjouie Maidy Teitelbaum, présidente et fondatrice de Cinemania, lors de la conférence de presse qui s’est tenue lundi à l’hôtel Sofitel. En effet, le festival a grandi et proposera cette année 35 nouveautés. Un chiffre auquel s’ajouteront un hommage et une rétrospective, pour un total de 46 longs-métrages. Reste que, malgré ce chiffre important, l’équipe affirme vouloir continuer à «être un festival boutique» et ne jamais cesser de miser «sur la qualité plutôt que sur la quantité».

Parmi les très bons coups de cette 18e édition, soulignons le fait que Mathieu Kassovitz sera en ville pour présenter L’ordre et la morale. L’action de ce film inspiré d’un événement historique se déroule en 1988, sur l’île d’Ouvéa, en Nouvelle-Calédonie.

Trente gendarmes sont retenus en otage par un groupe d’indépendantistes kanaks et la France envoie 300 militaires pour rétablir l’ordre. On nous annonce «un grand retour pour le cinéaste», qui tient aussi le rôle-titre dans son film.

Outre le réalisateur du mythique La haine, 12 autres invités feront le voyage à Montréal. Sandrine Bonnaire sera notamment sur place pour présenter son premier film de fiction en tant que réalisatrice. Après avoir offert Elle s’appelle Sabine, un documentaire sur sa petite sœur autiste qui sera également projeté pendant le festival, elle nous propose J’enrage de son absence. Ce drame, sélectionné à la Semaine de la Critique à Cannes, met en vedette William Hurt et Alexandra Lamy.

Cinemania profitera de sa venue pour offrir, en collaboration avec la Cinémathèque québécoise, une rétrospective intitulée «Sandrine Bonnaire, l’actrice, la réalisatrice : justesse et ardeur». Dans le cadre de cette rétro, les festivaliers pourront par exemple visionner À nos amours, film de Maurice Pialat sorti en 1983. On y retrouve l’interprète, âgée de 16 ans, dans une performance-choc qui lui a valu le César du Meilleur jeune espoir. Plusieurs autres œuvres portées par Sandrine Bonnaire seront au programme, dont le drame policier Monsieur Hire, de Patrice Leconte, et le sensible Joueuse, de Caroline Bottaro.

Pour ce qui est de l’hommage, c’est au grand cinéaste français Claude Miller, disparu le 4 avril dernier, qu’il sera rendu. Outre quatre classiques de Miller, dont L’effrontée, avec une jeune Charlotte Gainsbourg, on courra voir Thérèse Desqueyroux, soit la dernière œuvre de Miller qui a été présentée en clôture du Festival de Cannes. Notons qu’Annie Miller, épouse du regretté réalisateur, sera présente à Montréal.

Ensuite, les amoureux de septième art éclaté opteront peut-être pour les films de la section «Focus belge», consacrée au nouveau cinéma du pays de Bouli Lanners. Et puis, les inconditionnels de Christophe Honoré (Ma mère, Les chansons d’amour) ne voudront assurément pas manquer Les bien-aimés, comédie dramatique réunissant les fidèles complices du réalisateur, Louis Garrel, Chiara Mastroianni et Ludivine Sagnier.

Pour conclure, rappelons que c’est De rouille et d’os, de Jacques Audiard (Un prophète, De battre mon cœur s’est arrêté) qui ouvrira l’événement, le 1er novembre, et que c’est L’homme qui rit, de Jean-Pierre Améris (Les émotifs anonymes), mettant en vedette Gérard Depardieu et Marc-André Grondin, qui le clôturera, 10 jours plus tard.

Festival Cinemania
Du 1er au 11 novembre

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