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La religieuse: Une peur sacrée

Photo: Warner Bros.
Patricia Carranza - Metro World News

Cinquième film du cycle The Conjuring, le film d’horreur The Nun (La religieuse en version française) connaît un succès-surprise au box-office avec des recettes de 292M$US (378M$) à l’échelle mondiale.

Métro s’est entretenu avec le réalisateur britannique Corin Hardy, qui a choisi de tourner son film en Transylvanie, dans les lieux mêmes où la légende de Dracula s’est forgée.

Compte tenu du succès de The Conjuring et d’Annabelle, les deux films précédents de la série, ressentiez-vous de la pression à faire ce film?
Je n’appellerais pas ça de la pression, mais de l’émotion. J’étais très heureux de me mesurer à une histoire d’horreur comme celle-là, avec tellement d’attentes. La peur et le danger sont ce qui m’intéresse dans ma profession. J’aime imaginer les scènes et ensuite leur donner vie. Et je crois que cela transparaît à l’écran. Chaque scène est réalisée avec soin et je suis très heureux de ce que nous avons accompli avec ce film.

Qu’est-ce qui vous a inspiré dans la création de The Nun?
J’ai toujours été un fan de films d’horreur et j’ai suivi le travail de James Wan, créateur de The Conjuring. J’ai donc été touché lorsqu’il m’a choisi pour réaliser ce film. J’aime également les films d’horreur classiques des années 1970. Lorsque j’ai commencé à bâtir l’histoire de The Nun, je voulais que ce soit une expérience très organique, avec des décors réels pour que les acteurs puissent ressentir la peur.

Comment James Wan vous a-t-il soutenu?
Il a mis à ma disposition l’équipe qui a créé les autres films de la série The Conjuring. Ce sont de vrais professionnels. J’étais chanceux puisqu’ils avaient tous de la passion et de l’engagement pour leur travail. J’étais très à l’aise de travailler avec eux et ils ont respecté mon style.

Justement, était-ce difficile de maintenir votre style dans un univers comme celui de The Conjuring?
Ce n’était pas compliqué puisque j’ai imaginé mon histoire dans mon propre style, avec des éléments qui sont selon moi fondamentaux pour un film d’horreur comme une sombre forêt, un château, du brouillard… C’est incroyable de pouvoir imaginer tout cela et ensuite de le porter à l’écran.

Pourquoi avoir tourné en Roumanie?
C’était pour moi un aspect fondamental de l’histoire. Je n’ai trouvé aucun lieu aussi unique et approprié pour ce film qu’un château en Roumanie. Lorsque j’ai trouvé le château de Hunedoara, j’ai été fasciné par son style gothique et par l’étage où Dracula aurait été retenu prisonnier pendant des années. C’était une expérience unique pour toute l’équipe de tournage.

Comment avez-vous choisi vos acteurs?
On a fait passer beaucoup d’auditions, mais deux candidats m’ont particulièrement impressionné. Taissa [Farmiga] a un visage parfait pour ce genre de film. Ses yeux ont quelque chose d’unique qui transmet la peur. Ce n’est pas non plus le genre de visage classique qu’on voit à Hollywood. J’ai aussi vu le travail de Demián [Bichir] et j’ai été très impressionné. Par exemple, lorsqu’il a joué Fidel Castro [dans Che, de Steven Soderbegh], j’ai été renversé. J’ai toujours voulu travailler avec lui.

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