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Questions en rafale avec l’auteure Annie Cloutier

Photo: Collaboration spéciale

Chaque semaine, Métro pose quelques questions à un auteur.

Étudiante au doctorat en sociologie, Annie Cloutier est l’auteure de Ce qui s’endigue et La chute du mur, deux romans portant sur les femmes dans l’Occident contemporain. Ses thèmes de prédilection sont la construction de l’identité, la modernité avancée, la sexualité, le féminisme et la sociologie du quotidien.

Corriger une vie mal engagée à coups de pouce sur son BlackBerry, revenir au point de départ et tenter de recommencer, voilà le propos d’Une belle famille. Ce roman dépeint, sur fond de responsabilité et de frivolité, de cohésion familiale et de relations de couple, une certaine classe moyenne aisée du Québec contemporain.

Que lisez-vous en ce moment?
Je lis Christine Lavransdratter, de Sigrid Undsvet.

Qui sont vos auteurs préférés?
Nancy Houston, Margaret Laurence et Sigrid Undsvet.

Qu’est-ce qui vous a amenée à l’écriture?
Je pense que c’est mon caractère emporté et mon besoin d’expression.

Chaque écrivain a des routines d’écriture qui lui sont propres; quelles sont les vôtres?
J’écris quand j’ai le temps. Donc, chez moi, c’est l’absence complète de routine.

En tant qu’auteur, quelle est votre plus grande peur?
De tomber dans l’oubli.

Quelle est votre expression ou citation favorite?
«Les familles heureuses se ressemblent toutes; les familles malheureuses sont malheureuses chacune à leur façon.» C’est la première phrase d’Anna Karénine, de Leon Tolstoï.

Quel livre auriez-vous aimé écrire?
La virevolte, de Nancy Houston.

Quel est votre pire défaut?
Le doute. Je manque de recul pour évaluer si ce que j’écris a de la valeur ou non.

De quoi êtes-vous le plus fier?
D’avoir réussi à être une auteure publiée.

Que préférez-vous dans l’écriture? Qu’aimez-vous le moins?
Pour moi l’écriture c’est quelque chose qui n’a aucune contrainte, où il y a une liberté totale.

En revanche, j’aime moins la sensation d’avoir à faire ma place dans un milieu très compétitif. En fait, j’aime moins le côté pragmatique, où il faut se vendre et avoir une très haute opinion de soi.

Une belle famille
Triptyque

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