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Halloween: des décennies de peur

Photo: Collaboration spéciale

Quarante ans après ses premiers pas au cinéma, Jamie Lee Curtis retourne dans les rues de la petite ville d’Haddonfield pour affronter l’effrayant Michael Myers dans la nouvelle version d’Halloween.

Son personnage de Laurie Strode affrontera pour une dernière fois le redoutable tueur masqué, qui la pourchasse depuis qu’elle a échappé à ses griffes lors d’une soirée d’Halloween particulièrement sanglante il y a quatre décennies.

Cette nouvelle mouture, qui a connu un succès retentissant lors de son premier week-end en salle avec des recettes de 77,5M$ en Amérique du Nord, est réalisée par David Gordon Green. Le vénérable John Carpenter, qui a réalisé le premier opus sorti en salle en 1978, est de retour en tant que producteur exécutif et conseiller créatif.

Métro s’est entretenu avec l’actrice de 59 ans, dont la carrière a été lancée par ce rôle iconique.

Vous aviez déjà dit adieu à ce personnage. Pourquoi y revenir?
Parce que je suis folle! J’ai interprété Laurie Strode pour la première fois il y a 40 ans. Vingt ans plus tard, j’ai tenté de dire au revoir au personnage dans Halloween: H20. Et 16 ans après ma dernière apparition dans Halloween: Resurrection, je suis de nouveau face à Michael Myers. J’ai accepté de jouer dans ce nouveau film parce qu’il reprend le ton du film original. J’avais une dette envers les fans du premier film et je voulais leur présenter ce dernier chapitre.

Qu’est-ce qui a été le plus difficile lors du tournage?
Tout! J’aurai 60 ans le 22 novembre. Je ne suis plus une jeune femme dans la vingtaine, même s’il me reste beaucoup d’énergie. (Rires) C’est fou de se dire que j’étais sur ce même plateau il y a 40 ans. À l’époque, qui aurait cru que ça deviendrait un classique de l’horreur?

«Ce film est aussi bon que le premier. J’ai hâte que les spectateurs le voient. Ils vont avoir peur, je le garantis.» –Jamie Lee Curtis, actrice, qui interprète le rôle de Laurie Strode pour une cinquième fois au grand écran

Vous êtes maintenant aussi productrice, en compagnie de John Carpenter et du réalisateur David Gordon Green.
Si on voulait demeurer dans le même état d’esprit que le film de 1978 de John, on devait obtenir son approbation. Nous avons eu plusieurs rencontres. Il avait des idées, mais aussi des préoccupations. Avoir l’approbation de John Carpenter était notre première condition. Tous les trois, nous nous sommes bien compris. Mais le plus important, c’est que nous avons fait un film qui va faire vivre une expérience aux spectateurs et qui va les surprendre.

Quel est votre meilleur souvenir de tournage?
Lorsque j’ai rencontré John Carpenter sur le plateau. J’ai filmé une scène où je fuyais Michael Myers. J’ai ressenti les mêmes émotions qu’il y a 40 ans.

Avez-vous encore une passion pour le cinéma?
J’aime la façon dont les femmes revendiquent aujourd’hui leurs droits et s’élèvent contre les abus. Au début de ma carrière, j’ai dû me battre contre les rôles qui reléguaient les femmes à de simples fonctions secondaires.

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