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Questions en rafale avec l’auteur Olivier Demers

Photo: Pierre Gobeil

Chaque semaine, Métro pose quelques questions à un auteur.

Professeur de philosophie au cégep de Sherbrooke, Olivier Demers détient une maîtrise en philosophie de l’Université Laval. S’il a déjà publié un recueil de poèmes, L’hostilité des chiens est son premier roman.

Dans ce livre – pour lequel l’auteur est finaliste au prix Archambault 2012 –, le narrateur erre nuit et jour dans Montréal. Tout en ruminant sons dégoût pour l’humanité, il questionne des passants à propos d’une jeune fille disparue. Qui peut bien être ce détective bizarre? Un misanthrope tombé amoureux? Ou bien un fou qui rêve à un crime obscène?

Que lisez-vous en ce moment?
Je lis Nuit blanche en Balkhyrie, d’Antoine Volodine.

Qui sont vos trois auteurs préférés?
Dostoïevski, parce que j’aime sa folie et la démesure de ses personnages. Knut Hamsun, un auteur norvégien assez romantique. Et Antoine Volodine, un des meilleurs auteurs français en ce moment.

Quelles sont vos routines d’écriture?
Comme je suis professeur, je n’ai pas toujours un horaire de travail fixe. Alors j’essaye de me donner un nombre d’heures pour écrire chaque jour. Souvent, je m’aménage des trous dans mon emploi du temps pour pouvoir écrire.

Quelle est votre plus grande peur?
C’est celle de ne plus avoir le temps d’écrire à cause de mon travail et de mes obligations.

Quelle est votre expression ou citation favorite?
C’est une citation d’Arthur Schopenhauer : «Le monde n’est pas un panorama.»

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Quel livre auriez-vous aimé écrire?
Mystères, de Knut Hamsun. C’est un livre merveilleux sur ce qui se cache derrière les apparences et les masques qu’on porte tous.

Quel est votre pire défaut littéraire?
Je suis un peu nul en ponctuation : soit j’en utilise trop, soit pas assez.

De quoi êtes-vous le plus fier?
Je trouve que certains passages de mon roman sont bien écrits. Je suis également fier de certains poèmes que j’ai écrits.

Que préférez-vous dans l’écriture? Qu’aimez-vous le moins?
J’aime la surprise joyeuse que je peux avoir parfois quand je relis ce que j’ai écrit et que je me rends compte que certains passages sont meilleurs que ce que je pensais.

J’aime beaucoup moins la routine de travail. Ça demande une certaine discipline, d’être devant son ordinateur chaque jour.

L’auteur Olivier Demers sera présent en séance de dédicace au Salon du livre de Montréal, samedi de 16 h à 17 h et dimanche de 18 h à 19 h.

L’hostilité des chiens
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