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Un Robin des bois à la sauce héroïque

Photo: Collaboration spéciale
Gregory Wakeman - Metro World News

Le comédien Taron Egerton et le réalisateur Otto Bathurst sont bien au fait du nombre d’adaptations cinématographiques dont a fait l’objet
Robin des bois.

En fait, lorsqu’ils ont été approchés pour cette nouvelle adaptation, ils se sont tous les deux questionnés sur la pertinence d’un nouveau film.
Toutefois, il n’a pas fallu beaucoup de temps pour que les deux hommes trouvent la place du légendaire héros dans une industrie cinématographique dominée par les superhéros.

«Nous avons voulu le faire dans le moule d’un film de superhéros, explique Egerton, qui enfile les collants de Robin de Loxley. Ce sont les films qui réussissent le mieux, qui font le plus d’argent. Ce sont les films que le public veut voir.»

«Donc, si on peut appliquer ces caractéristiques et ces techniques de narration à Robin des bois, on a une formule gagnante.»

«Pour un public qui est habitué à voir Les Avengers, il faut trouver une façon de rendre le récit aussi énergique que possible. Les talents d’archer de Robin sont comme un super-pouvoir, comme s’il était surhumain. Otto a décidé de laisser de côté la véracité historique pour privilégier l’action.»

«Ce n’est pas une relecture vieillotte des aventures de Robin des bois, ajoute Otto Bathurst, qui, après avoir tourné des épisodes de Peaky Blinders et de Black Mirror, réalise ici son premier long-métrage.

«Ce n’est évidemment pas une leçon d’histoire. Les costumes n’ont rien à voir avec ce que les gens portaient au Moyen Âge, et Nottingham n’avait pas l’air de ça. Le film est un assemblage anarchique. Et c’est voulu. Je n’étais pas intéressé à créer un film fidèle à la légende
originale de Robin des bois.»

«Il y a des gens qui vont réagir fortement à ce qu’on a fait, à l’histoire, aux costumes. C’est correct. Mais ils auront raté l’essentiel.»

Et les critiques qui disent qu’il y a déjà eu suffisamment de films sur celui qui volait les riches pour redonner aux pauvres?

«Les histoires doivent être racontées à nouveau, répond Taron Egerton, qu’on a également vu dans Kingsman et Eddie The Eagle. Ç’a toujours été comme ça, au théâtre comme au cinéma. La réaction des gens a plus à voir avec le cynisme ambiant. Les gens aiment bien être scandalisés.»

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