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Parler de tout et de rien avec Jennifer Lawrence

Jennifer Lawrence dans Silver Linings Playbook Photo: Alliance films
Ned Ehrbar - Metro World News

Discuter avec Jennifer Lawrence, lauréate d’un Golden Globe et nommée aux Oscars, est toujours un plaisir, étant donné que cette dernière est une des rares jeunes actrices qui parle franchement de ce dont elle a envie, sans sortir de cassette. Voici quelques perles de sagesse que la vedette de Silver Linings Playbook et de The Hunger Games nous a offertes.

À propos de son adaptation à la célébrité
«Je me sens mal pour Emma Stone; il y a quelques mois, elle était là où je suis actuellement. Quand ça commence, c’est horrible, parce que votre vie entière est sens dessus dessous, toute la planète commence à vous traiter différemment, et c’est très difficile de s’y habituer… Et puis, on finit par passer à travers. Des gens m’ont dit que ça viendrait par vagues, et c’est vrai. J’ai envoyé un texto à Emma hier, en lui disant : “Je marche le long de Rodeo Drive. Il n’y a rien là!” Elle m’a répondu : “Oh, l’audace que tu as!” (Rires) Mais oui, il y a des bonnes et des mauvaises journées.»

À propos de ce qu’elle a appris de Bradley Cooper
«C’est lui qui m’a dit de ne plus aller à Whole Foods; j’ai fait ce qu’il disait et il avait bien raison. Il y a des paparazzis à toutes les succursales de Whole Foods, c’est fou. J’ai dû dire au revoir à ce commerce. Ça va, je peux demander à des amis d’aller chercher mon épicerie.»

À propos de sa tentative de prendre du poids pour Silver Linings Playbook
«J’étais censée le faire, mais je dansais aussi deux heures par jour, ce qui m’en empêchait. J’essayais en vain d’expliquer ça à David [O. Russell, le réalisateur], parce qu’il me répétait toujours : “Tu ne grossis pas!” J’ai mangé un steak au fromage à la crème tous les jours, je pense. Il y en avait à tous les coins de rue, c’était délicieux. Et à la fin, quand les scènes de danse ont été terminées, j’ai dit : “Eh bien, j’ai l’air plutôt pas mal, non? Vous m’avez vue?” et David m’a répondu : “Ouais, tu vas porter une camisole tube.”»

À propos de sa façon de garder les pieds sur terre
«Je veux avoir le même style de vie que celui dans lequel j’ai grandi. Je veux une famille normale. Je vais devoir faire quelques ajustements, vu ma carrière. Je suis en paix avec moi-même, je n’ai pas eu à composer avec des années de rejet ou d’autre chose du genre, qui aurait pu me causer des blessures. Je ne peux pas imaginer qu’un jour mon enfant vive quelque chose du genre. D’ailleurs, quand je participais à des tournages difficiles sur le plan des émotions, je priais parfois pour ne pas avoir de fille ou, plutôt, pour que ma fille, si j’en avais une, ne veuille pas devenir actrice.»

À propos de sa peur de faire un testament
«Il semble que je devrais en faire un. Mes proches et mon gérant me disent que ce serait utile si je mourais. C’est morbide, non? J’y travaille, mais je n’ai rien signé. J’évite de le faire, parce que j’ai l’impression que, dès que je vais signer, je vais mourir. Alors, je laisse quelques trucs ouverts…»

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