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Les Génie brûlent pour Incendies… et Le monde de Barney

Marc-André Lemieux - Métro

La question n’était pas de savoir si Incendies allait être cité, mais bien combien de nominations il allait récolter. La réponse est 10, soit une de moins que Barney’s Version, qui trône au sommet de la sélection des 31es prix Génie. Les deux longs métrages figurent parmi les favoris de l’Académie. Ils se feront face dans plusieurs catégories, dont celle du Meilleur film, un honneur qu’ils partagent avec Splice, Les amours imaginai­res et 10½.

Nommé deux fois à titre personnel pour Incendies (Meilleure réalisation et Meilleure adaptation pour le scénario qu’il a pondu à partir de la pièce de Wajdi Mouawad), Denis Villeneuve se réjouissait aussi pour les artisans qui l’ont épaulé tout au long de l’aventure. «Ça met en valeur le travail de mon équipe, a-t-il noté. Ça me touche beaucoup.»

Au total, 70 Québécois sont en lice aux Génie, dont Podz (Meilleure réalisation pour 10½)  et Alexis Martin (Interprétation masculine dans un rôle de soutien et Meilleur scénario, tous deux pour Route 132). Du côté du Meilleur acteur dans un premier rôle, on retrouve Jay Baruchel (The Trotsky), François Papineau (Route 132) et Robert Naylor (10½).

Un an après avoir boudé J’ai tué ma mère, les Génie tentent de se racheter aux yeux de Xavier Dolan en sélectionnant sa dernière offrande dans quatre catégories. Hormis la palme du Meilleur film, Les amours imaginaires court la chance de remporter le prix de la Meilleure réalisation, des Meilleures images et de la Meilleure actrice de soutien pour Anne-Élizabeth Bossé, hilarante dans le rôle de la brune à lunettes qui confie ses états d’âme à la caméra. Par ailleurs, le prix Claude-Jutra pour la réalisation d’un premier long métrage sera remis à Jephté Bastien pour Sortie 67.

Villeneuve encore ébranlé
Denis Villeneuve ne s’est toujours pas remis du choc qu’il a subi la semaine dernière, lorsqu’Incendies a reçu une nomination pour l’Oscar du Meilleur film en langue étrangère. «C’est une nouvelle que je n’ai pas encore digérée», a avoué le cinéaste mercredi lors du dévoilement des nominations aux prix Génie.

La grand-messe du cinéma canadien n’a plus de mystère pour Villeneuve, qui y a été récompensé à plusieurs reprises au cours des années, que ce soit pour Maelström ou Polytechnique. Le cinéaste soutient toutefois qu’à ses yeux, le gala n’a rien perdu de sa magie. «Je me souviens encore de ce que j’ai ressenti quand j’ai vu Jean-Claude Lauzon gagner un Génie pour Un zoo la nuit… ou Denys Arcand pour Le déclin de l’empire américain, a-t-il souligné. Ça fait partie d’une certaine mythologie dans mon esprit.»

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