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Peter McLeod, fidèle à lui même

Jessica Émond-Ferrat - Métro

D’entrée de jeu, on se doutait bien de ce qui nous attendait. Le «géné­rique» projeté sur la scène du théâtre St-Denis, des bonshommes allumettes animés présentant le nouveau spectacle de Peter MacLeod, nous avaient mis la puce à l’oreille : en moins d’une minute, une bonne dizaine de gags sexuels et scatologiques avaient défilé sous nos yeux. Et ça ne faisait que commencer!

Peter MacLeod, qui se décrit lui-même comme «l’ambassadeur de la joke de pet de noune», n’a donc pas déçu son fidèle public mercredi soir, lors de la première de Sagesse reportée. Le titre le dit : même s’il a franchi le cap de la quarantaine, n’est pas arrivé le jour où l’humoriste deviendra plus «sérieux». «Quarante ans, c’est beaucoup trop jeune pour être vieux!» a-t-il plaidé.

Chose certaine, le comique à la bouille sympathique n’a guère perdu son côté «grand adolescent», riant de ses propres blagues en chœur avec le public conquis. Ne plaira pas à tout le monde la cascade de mots d’église ni le côté «premier degré» de plusieurs blagues, mais force est d’admettre que plusieurs sketchs font mouche et feront rigoler même les plus cyniques.

On pense notamment à sa tirade sur la société matriarcale où tout est ultra-protégé, ou encore au sympathique hommage à sa mère, «une sainte» pour avoir élevé un garçon hyperactif comme l’humoriste.

Mais c’est dans le numéro où il a parlé de son sujet de prédilection, le sexe, admettant être un «cordonnier mal chaussé» en la matière, que MacLeod a récolté les rires les plus francs, prouvant qu’il était dans son élément. Comme quoi certaines choses ne changent pas avec les années… ni avec la quarantaine! 

Peter MacLeod – Sagesse reportée
Au théâtre St-Denis, jusqu’à samedi
En supplémentaires du 19 au 21 janvier

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