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Kirsten Dunst dans une histoire d’amour plus forte que la gravité

Photo: Eone entertainment

Dans Upside Down, Kirsten Dunst et Jim Sturgess jouent des amoureux qui vivent dans deux mondes opposés.

Un monde sépare les amoureux joués par Kirsten Dunst et Jim Sturgess dans Upside Down (Un monde à l’envers) du réalisateur Juan Solanas. Dans le long métrage, deux planètes habitées dont les pôles se frôlent partagent une atmosphère, mais possèdent leur propre gravité. Cette prémisse est le cadre parfait pour un film de science-fiction aux effets spéciaux spectaculaires et à l’histoire d’amour impossible. Métro s’est entretenu avec les deux vedettes du film.

Il s’agit d’un des concepts les plus intrigants pour une histoire d’amour au grand écran. Avez-vous de la difficulté à l’expliquer à vos proches?
Jim Sturgess : En fait, ça demeure une histoire d’amour plutôt simple. Au cœur du film, on retrouve une histoire d’amour interdite qui nous est familière. C’est simplement le cadre qui est différent. Nous sommes ici dans un monde fantastique, complètement unique.

Vous n’aviez pas du mal à expliquer le principe des deux gravités?
Kirsten Dunst : Quand on regarde un film, il faut parfois mettre de côté certaines croyances et adopter un esprit plus enfantin, plus naïf à mon avis. Si on se met à jouer au cynique en se disant qu’un univers comme celui du film ne pourrait jamais exister, ça ne fonctionne pas. Il s’agit d’un film fantaisiste. C’est aussi un film très romantique et, bien que plusieurs principes scientifiques y soient expliqués, il faut laisser aller son imagination. Ça demeure une œuvre de fiction.

Avez-vous mis du temps à entrer dans cet univers en vous préparant à vos rôles?
JS : Un peu au début. En lisant le scénario, je trouvais que ce n’était pas très concret, que c’était assez complexe. Il ne s’agissait que de mots sur des pages. Nous n’avions pas d’éléments visuels pour nous aiguiller. On s’était imaginé à quoi pouvait ressembler ce monde dans nos têtes. Juan a eu l’excellente idée de nous envoyer des planches des designers pour nous aider à comprendre comment cet univers fonctionnait. C’est à ce moment seulement que j’ai vraiment compris la vision de Juan et l’essence même du film. Vous l’avez facile en regardant le film : le monde est déjà tout créé! Il nous a fallu avoir beaucoup d’imagination au départ.

Le film est visuellement très intéressant dans les décors, mais aussi dans les costumes. Avez-vous gardé certaines pièces que vous avez portées?
KD : J’ai gardé quelques costumes, oui. La femme de Juan, Paula [Moore], a réalisé toute la garde-robe de mon personnage. C’est un look très français avec une petite touche hippie. J’étais drapée de cachemire. J’avais beaucoup de style!
JS : Ils ont fait pour moi une magnifique veste, que j’ai gardée, évidemment. J’ai aussi volé mon grand sarreau gris avec mon badge. Je ne le porte pas souvent, mais il est dans mon placard.
KD : Il ne le porte que quand il joue à l’exhibitionniste dans les rues de Londres. [Rires]
JS : Ce qui arrive régulièrement… [Rires]

Upside Down
En salle dès vendredi

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