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Critiques CD: The Great Novel, Abou Diarra, Phil Anselmo & The Illegals…

Cette semaine, l’équipe de Métro a écouté les derniers albums de Trifolia, Crystal Fighters, Sing Me the Songs, Jay-Z, The Franklin Electric et Michael Kaeshammer.

Charmant
The Great Novel
Ain’t Too Pretty
Note: note critiques cd 4sur5

C’est effectivement une belle histoire qu’ils nous racontent, sans qu’elle soit prévisible. Originaires de Tremblant, la fille et les trois gars présentent un album à l’équilibre parfait. Entre le folk, le country et même le blues, entre Neil Young et Johny Mitchell, entre la contrebasse, le banjo et la mandoline, ils nous emmènent sur la route, inspirés par la poésie de Kerouac. On aime l’ambiance de Lisa, qui fait presque penser à la Lisa de Cat Steven, et l’audacieuse Ain’t Too Pretty. Enfin un banjo qui ne sonne pas automatiquement comme Mumford and Sons. Ils seront au Cagibi ce vendredi.
– Émilie Bergeron

Un beau mariage
Abou Diarra
Sabou
Note: Note critiques CD 3.5sur5

Pendant 7 ans, il a parcouru l’Afrique et l’Europe avec son maître de N’goni, instrument traditionnel malien qui se situe entre la guitare et la harpe, Moussa Kanté. Aujourd’hui, Abou Diarra propose des sonorités métissées, entre le blues africain de son village d’origine, dans le sud du Mali, et ses influences jazz et afro-américaines. Mystique et chaude, sa musique est planante, surtout dans le cas de Aboubono ou N’dogoni, où le mariage avec le piano nous mène ailleurs, en terrain inconnu, mais familier. Avec des morceaux comme Djarabi, Abou Diarra explore des sons plus cuivrés. Bref, on le suit, peu importe où il nous conduit.
– Émilie Bergeron

Choqué noir
Phil Anselmo & The Illegals
Walk Through Exits Only
Note: note critiques CD 3sur5

Phil Anselmo n’a jamais fait dans la dentelle. Que ce soit dans les années démentes de Pantera ou, plus récemment, avec le groupe Down, le chanteur a fait carrière en s’époumonant sur du métal carburant à la colère. Il lance son premier album solo dans la même veine, c’est-à-dire la grosse veine du cou, gonflée par un trop-plein de rage. Sur Walk Through Exits Only, hormis quelques sonorités électroniques, la formule est brutalement simple : un barrage dévastateur de guitares et de cris, émaillé ça et là de solos qui arrachent. Les années passent, mais en matière de musique extrême, Anselmo reste une valeur sûre.
– Maxime Huard

Estival
Lou Bega
A Little Bit of 80’s
Note: note critiques CD 3sur5

On ne peut pas le nier, le chanteur allemand Lou Bega a une superbe voix grave, est un excellent interprète et a le don de sortir des albums festifs qui tombent à point pour la saison estivale. Celui à qui on doit Mambo No 5 est toujours aussi vigoureux quand il pousse la note, mais on ne peut qu’être déçu de son manque d’originalité. D’abord, on abhorre les artistes qui optent pour la facilité en offrant un album de reprises. Puis, tant qu’à le faire, réappropriez-vous donc les satanées chansons! Mais c’est tout de même chouette de réentendre des classiques estivaux comme Come On Eileen, So Excited ou Red Red Wine.
– Rachelle Mc Duff

Commercial
Capital CIties
In A Tidal Wave of Mystery
Note: note critiques cd 2.5sur5

On entendra sans aucun doute tout l’été le premier extrait du duo indie-pop Capital Cities Safe and Sound. Les tubes estivaux doivent-ils toujours abuser de trompettes? Si on se fie à ces pros des jingles publicitaires, on dirait bien. Cet album, conçu minutieusement pour pogner (mais sans personnalité), est rempli de plaisants rythmes upbeats, comme dans Kangouroo Court et Center Stage, cette dernière ayant un son groove bien agréable. Si on aime les synthétiseurs, très présents, et qu’on n’est pas trop attentif aux paroles creuses, cet album peut être utile dans une liste de lecture de party.
– Josie Desmarais

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