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Alexandre Despatie, l’homme du matin

Photo: Yves Provencher/Métro

Depuis lundi, Alexandre Despatie est aux commandes de l’émission matinale anglophone Breakast Television, qui évoque un peu le célèbre Today Show. «C’est le début du deuxième chapitre de ma vie», dit-il.

C’est votre troisième journée en ondes et vous semblez déjà baigner dans votre élément! Avant le lancement de cette émission [que vous coanimez avec Joanne Vrakas], vous avez souvent parlé des similarités qui existent entre votre ancienne carrière d’athlète et votre nouvelle carrière d’animateur. Vous en voyez toujours autant?
Oui, et même de plus en plus! La discipline est super importante; l’horaire est difficile et, comme en sport, c’est une performance! Quand on entre en ondes, même s’il y a des choses qui se passent dans nos vies, the show must go on! J’adore ça!

Dans un récent article de The Gazette, on soulignait le fait que «des médias francophones montréalais qui n’ont habituellement aucun intérêt pour la télévision anglophone» ont parlé de votre nouveau poste à Breakfast Television. Vous en pensez quoi?
C’est sûr que c’est un sujet souvent difficile à aborder au Québec, mais Montréal est une ville très bilingue! Que les médias français en parlent, c’est très touchant, parce que c’est le but de notre émission. On veut que les gens regardent BT non pas à cause de la langue utilisée, mais bien parce qu’on les fait sourire et qu’on part bien leur journée!

On sait que la compétition entre les émissions matinales aux États-Unis est impitoyable. Dernièrement, un livre sur le sujet, Top of the Morning, du journaliste du New York Times Brian Stelter, mettait en lumière cette rivalité féroce. Ressentez-vous la même chose à Montréal?
Je n’ai pas lu le livre, mais je sais que la compétition est très forte là-bas, oui! Pour ce qui est d’ici, je crois qu’il y a de la grosse compétition dans l’industrie de la télévision, point. Peut-être que si vous parlez au patron, il aura une opinion différente. (Rires) De notre côté, notre objectif, à Joanne et à moi, c’est de créer une émission qu’on aime, qui est nous et qui est Montréal.

Vous êtes un habitué des caméras. Pensez-vous que toutes ces années passées à donner des entrevues vous ont préparé à poser les bonnes questions à vos invités?
C’est sûr qu’un de mes défis, c’est de devenir un bon intervieweur. J’aimerais que, dans plusieurs années, les gens que j’ai interviewés disent qu’ils se sentaient bien, à l’aise, bien accueillis et que je les écoutais! Je ne nommerai pas de noms, mais ça m’est arrivé des moments où c’était absolument clair que le journaliste ne m’écoutait pas, ne me regardait pas. C’est ce qu’il y a de pire. La connexion se brise. J’ai tout à apprendre de ces expériences.

Les émissions du matin sont une institution. Il y a des éléments incontournables, comme le divan, les tasses de café… En vous plongeant dans ce décor, avez-vous eu le sentiment de vous retrouver dans un petit nid douillet?
C’est vrai que c’est douillet! À chaque fois que quelqu’un entre dans le studio, on dit même : «Bienvenue chez nous!» (Rires) J’ai participé à beaucoup d’émissions matinales par le passé, mais quand t’es de l’autre côté, t’attends ton entrevue, boum, tu rentres, tu jases, tu t’en vas. Maintenant, c’est mon bureau, ma chaise… C’est drôle! C’est tout nouveau pour moi!

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