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Dans l’univers de Woodkid

Photo: Yves Provencher/Métro

Jeudi soir, Woodkid a retrouvé les Montréalais trois mois après son passage au Festival de jazz.   «Est-ce que vous êtes prêts?!» a-t-il lancé en début de soirée aux spectateurs rassemblés dans l’antre du Métropolis. Pffft, tu parles d’une question. Mets-en que oui.

Après un passage hyper remarqué dans la métropole en juillet dernier, Woodkid s’est repointé sur la scène du Métropolis, casquette sur la tête, t-shirt, sourire, bras grands ouverts. Et les fidèles l’ont accueilli de la même façon, du moins en ce qui a trait aux sourires et aux bras. Les applaudissements étaient nourris, la réception était chaleureuse. «On se sent à la maison chaque fois», a remarqué l’artiste originaire de Lyon, non sans émotion.

Entouré de musiciens impressionnants, trio de cuivres, ensemble de cordes, percussions, claviériste, sur une scène baignée de blanches lumières, le compositeur, chanteur et réalisateur, qui a notamment signé des clips pour Katy Perry et Lana del Rey, nous a plongés dans son univers. Un univers qui rappelle par moments celui de Patrick Watson et où les murs de sons orchestraux s’installent tantôt doucement, tantôt sans prévenir, pow, avec une intensité instantanée. Au cours de sa prestation, Yoann Lemoine – de son vrai nom – nous a notamment offert Where I Live, avec sa montée de cordes, et puis la pièce-titre de son premier long jeu studio paru en mars dernier, The Golden Age, rythmée par les percussions martelées.

«On va vous interpréter quasiment la totalité de l’album», a promis le kid trentenaire, avant de révéler que, puisque c’était la seconde fois qu’il venait chez nous, ses musiciens et lui avaient amené, en guise de cadeaux, de nouveaux morceaux dans leur petite poche arrière. Parmi ceux-ci, ils nous ont servi Brooklyn, chanson dans laquelle le garçon des bois parle de sa ville d’adoption et raconte qu’il achète des vinyles à Williamsburg.

La nouvelle sensation française nous a aussi  «amenés en bateau» avec sa Boat Song. Puis, dans un clin d’œil, Yoann a remarqué qu’il y avait, tiens, pas mal de Français dans la salle. À ceux- là, il a fait un aveu : «I Love You!» Introduction servant à lancer son massif succès qui porte ces trois mots en guise de titre et que plusieurs spectateurs lui ont lancés en retour : «I love you!» Juste au cas où il en aurait douté…

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