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Irrésistible Pierre Lapointe à Montréal en lumière

Photo: Yves Provencher/Métro

Pierre Lapointe offrait mardi soir, dans le cadre de Montréal en lumière, la première montréalaise de Punkt, un spectacle placé sous le signe de l’humour et de la beauté.

La dernière fois qu’on l’avait vu, au Centre phi, il était seul au piano. Au lancement de Punkt, il y a un an, 30 musiciens l’accompagnaient. Et mardi au Théâtre Maisonneuve, on retrouvait Pierre Lapointe entouré de quatre musiciens : Francis Mineau, Félix Diotte, Amélie Mandeville et Denis Faucher. Est-il encore nécessaire de mentionner que, peu importe la formule, le charismatique chanteur sait tirer son épingle du jeu?

Après les jolies chansons de Philémon Cimon en première partie, c’est devant un gigantesque PUNKT gonflable que Pierre Lapointe, vêtu de pantalons «gold», est apparu au piano pour la joyeuse intro instrumentale du disque, N2o.

Rentrant tout juste de France, Lapointe a commencé par entretenir longuement le public de son expérience à L’Olympia, «pas celui de la rue Sainte-Catherine!» «Quand quelque chose est approuvé par les Français, nous, les Québécois, on se met à trouver ça meilleur!» a-t-il dit.

C’est qu’il était particulièrement en forme et en verve, mardi. Entre les excellentes pièces de son Punkt
et les quelques autres favorites de son répertoire (Le Columbarium, 2×2 rassemblés), le chanteur et pianiste n’a d’ailleurs pas hésité à jouer au maximum avec son personnage de baveux, et le public en a redemandé.

«C’est le temps du moment de tendresse; vous aimez ça, vous les gens ordinaires, les moments de tendresse, j’ai vu ça à La Voix!» a-t-il notamment ironisé avant de lancer une version acoustique de Tel un seul homme avec ses musiciens. Et il faut bien le dire, Pierre Lapointe a le chic pour créer un équilibre entre chansons intimistes et touchantes (Nos joies répétitives, Nu devant moi), moments ludiques et intenses bouffés d’énergie (on est encore soufflée par la version revue du Lion imberbe ou par cette finale dansante sur Le bal des suicidés, au moment de mettre sous presse).

À l’aise dans tous les registres, le chanteur a une fois de plus réussi à en donner encore plus que ce à quoi on s’attendait.

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