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Yoan Garneau, le King de La Voix

Photo: Yves Provencher/Métro

Dimanche soir, devant 2,7 millions de spectateurs, Yoan Garneau remportait l’über populaire concours de chant télévisé La Voix.

Au lendemain de sa consécration, le chanteur et guitariste de 18 ans rencontrait les médias dans un café montréalais. Il y avait moins de monde que dimanche, c’était pas mal plus calme, et personne ne chantait, ne dansait ni ne donnait des évaluations. Reste qu’il y avait quand même de la fébrilité dans l’air, quelques flashs de caméra, et que Yoan était accompagné, comme il l’a été depuis que sa chaise rouge s’est retournée, par Isabelle Boulay. «Il ne faut pas que j’oublie de te demander un autographe pour ma nièce!» a d’ailleurs lancé la coach à son protégé au moment de notre arrivée.

C’est une demande qu’on vous fait souvent ces temps-ci, Yoan, un autographe?
Ça m’arrive, ça m’arrive…!

Comment vivez-vous ce lendemain de finale?
J’essaye de vivre ça… pleinement. Je suis encore sur les rails de tout ce qu’il se passe. C’est… merveilleux.

Vous avez souvent raconté que c’est votre père qui vous a transmis l’amour de la musique et que ce n’est qu’à 16 ans que vous avez commencé à chanter et à composer plus sérieusement…
… en fait, c’est à 16 ans que j’ai commencé à chanter tout court. Ça s’est fait tout en même temps. J’ai commencé à composer, j’ai commencé à chanter. À l’âge de 15 ans, j’ai commencé à jouer de la guitare.

Votre première guitare, vous vous en souvenez?
J’avais sept ans, je pense. C’était une toute petite guitare. Je l’ai encore.

Vous avez souvent dit que votre mère est votre meilleur porte-bonheur. Est-ce qu’il y a autre chose qui vous porte chance?
Isabelle! Je savais qu’elle allait être coach à La Voix. Et si j’allais à La Voix, c’était sûr que je choisissais Isabelle. Je n’ai même pas eu de doute. Selon moi, on allait faire un bout de chemin ensemble. Elle a toujours été là pour m’épauler, pour me tenir par la main dans tout ça, et [pour m’aider à] rester droit. C’est un concours où on essaie de sortir les participants de leur zone de confort, mais je trouve qu’[elle] m’a permis de grandir dans ma zone de confort.

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Y a-t-il eu des moments où vous avez senti que vous en sortiez, de cette zone?
Oui! Souvent! (Rires) Comme [lorsque j’ai chanté du] Pierre Lapointe. Je respecte ce qu’il fait, mais moi, ce n’est pas mon style. Cee-Lo Green, Corey Hart, j’apprécie ça, mais… ce n’est pas moi. J’ai essayé de prendre plaisir à le faire quand même.

On a beaucoup dit que La Voix a permis aux spectateurs de connaître de nouveaux artistes. Y a-t-il des artistes que vous avez découverts pendant l’aventure?
Cee-Lo Green. J’étais très heureux de voir que c’était quelqu’un de très bien, de très gentil. Mais je n’ai pas vraiment eu le temps de le connaître. C’est vraiment Isabelle que j’ai pu apprendre à connaître pour vrai.

Mais dans un sens musical, y a-t-il des groupes ou des artistes que vous connaissiez moins et que vous avez découverts?
Ah! Pas vraiment, non. Je [les] connaissais pas mal tous!

De quel moment allez-vous vous souvenir toute votre vie?
Dimanche soir! J’ai eu un choc. Quand Charles a dit: «La Voix 2014 est…», je ne m’attendais pas vraiment à entendre mon nom. Pour moi, ce n’est pas juste un titre ou un prix. C’est comme une révélation. Je veux faire ça dans la vie, et le monde me porte. Je vais toujours m’en rappeler…

Si vous aviez pu voter, qui auriez-vous choisi?
Pour qui j’aurais voté? Tellement de monde! Comme Marie-Ève. Chaque fois que je l’écoute, j’ai des frissons! Elle se donne tellement! J’aurais voté pour elle n’importe quand. J’aimais beaucoup les deux Rémi aussi.

Est-ce que vous avez été surpris de voir à quel point le public est émotionnellement et viscéralement attaché à ce concours?
Hmm… je pense que, à un moment donné, quand tu regardes une émission de télévision qui fait partie de tous tes dimanches, qui fait partie de ton quotidien, peut-être que tu as un sentiment… d’appartenance.

On connaît votre amour pour Elvis et Johnny Cash. Si vous deviez choisir entre les deux?
Hmm… c’est dur, mais j’irais, je pense, avec Johnny Cash, parce que je fais plus de chansons de lui que d’Elvis. [Sur ce, Isabelle Boulay remarque: «Et il n’est pas flexible du bassin!»] C’est ça! Johnny Cash, en plus, il ne bougeait pas. Je pense donc que pour moi, ça va être mieux comme ça!

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