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Karine Vanasse navigue au sommet

Photo: Métropole films

Allumée et pétillante, Karine Vanasse nous a parlé de son plus récent rôle au cinéma, celui d’une navigatrice en détresse dans le film En solitaire. Une œuvre signée Christophe Offenstein articulée autour da la célèbre course Vendée Globe, mettant aussi en vedette François Cluzet et Guillaume Canet.

Par quel heureux alignement des planètes vous êtes-vous retrouvée sur ce tournage?
Mon agente en France représente aussi Guillaume Canet. Lorsqu’elle a entendu parler du projet, elle m’en a fait part. Je me suis dit, en y croyant plus ou moins: «Je vais lui faire une faveur puisque le réalisateur va accepter de me rencontrer.» Mais, finalement, les choses se sont faites très facilement. Mon agente a compris que je suis capable de relever le genre de défi que représentait ce rôle. Je pense que c’est l’aspect de ma personnalité sur lequel elle a le plus insisté auprès du réalisateur, lui qui souhaitait un film sans doublure. Il lui fallait aussi quelqu’un qui n’avait pas peur de se lancer à l’eau en pleine mer.

Quel était pour vous le plus grand défi de ce rôle?
Vomir entre les prises en raison du mal de mer et devoir retrouver mon focus lorsque nous recommencions à tourner. Une étape que la quinzaine d’autres membres de l’équipe avaient déjà franchie. Eux qui tournaient depuis une semaine et demie à mon arrivée.

Le tournage s’est déroulé en pleine mer? Aucune scène de studio?
Oui, en pleine mer, en Bretagne. À deux heures et demie au large. Il n’y a aucun effet spécial ni aucune scène de studio dans ce film.

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Votre personnage parle anglais et français. Il est de quelle nationalité?
Il est très inspiré d’une célèbre navigatrice qui se nomme Ellen MacArthur. Une Britannique qui parle couramment le français.

Quelle est votre actrice fétiche?
J’admire énormément Meryl Streep. C’est une actrice fantastique. En plus, elle semble être la plus libre de toute la confrérie pour ce qui est des choix de projets dans lesquels elle s’investit. J’aime aussi énormément Allison Janney, que l’on a connue dans The West Wing. Au masculin? Mark Ruffalo. Et, honnêtement, François Cluzet est un des acteurs que j’aime le plus depuis sa participation au film À l’origine (2009). J’admire l’audace de son jeu. Au Québec, je craque pour Yves Jacques, Pierrette Robitaille et Anne-Marie Cadieux.

Votre scène d’anthologie préférée au cinéma?
Il y a beaucoup de scènes qui m’ont marquée dans le film The Hours. Au Québec, c’est la scène formidable où Suzanne Clément engueule la serveuse incarnée par Denise Filiatrault dans Laurence Anyways, de Xavier Dolan.

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=1qsMYyb70Ic]
En solitaire
En salle dès vendredi

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