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Zaz: «Je ne sais pas si je m’habituerai à la notoriété»

Photo: Collaboration spéciale

Chanteuse française la plus exportée en 2013, Zaz vient offrir les pièces de son second album, Recto Verso, aux Montréalais dans le cadre des FrancoFolies de Montréal.

Comment expliquez-vous l’engouement dont vous faites l’objet? 

J’ai parfois du mal à comprendre, mais je crois qu’il y a quelque chose de l’ordre du sentiment humaniste. J’ai envie de faire du bien autour de moi, de nourrir la belle part dans l’humain, dans un monde où on ne nous sert que des choses négatives. Si on regarde la France aujourd’hui, on a l’impression d’être retourné au Moyen-Âge, d’entendre des discours où tout le monde se lâche. J’aimerais qu’on valorise davantage les belles choses, comme l’association Colibris, dont je suis la marraine et à qui je reverse une grande partie de mes profits.

La musique est-elle aussi un moyen d’afficher votre engagement?

Il y a des gens qui font de la musique seulement pour divertir, d’autres par vitalité, et d’autres pour éveiller des consciences. Moi, je le fais pour fédérer, pour donner de la force à ces gens qui ont l’impression qu’ils n’en ont plus, leur dire qu’ils ont toujours le pouvoir. On peut le faire dans la joie et dans la bonne humeur, sans cracher sur tout le monde.

On s’habitue à la notoriété?

Je ne sais pas si je m’y habituerai complètement un jour. Ça m’arrive d’oublier que je suis connue et de ne pas comprendre qu’on me reconnaisse. C’est particulier, parce que les gens ont l’impression de te connaître personnellement, ils ont des a priori. Mais souvent on me dit que je suis beaucoup plus jolie en vrai qu’à la télé. Ce qui me manque, ce sont les rencontres réelles. Avant, j’adorais fixer les gens, observer le monde, presque par provocation.

Zaz
Au Métropolis
Mardi soir à 21 h

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