Scarlett, héroïne malgré elle dans Lucy

Scarlett Johansson continue son incursion dans le cinéma d’action avec le thriller Lucy et admet que le tournage a été une aventure inattendue.

On se fait toujours dire que le cerveau est l’organe le plus complexe, et le nouveau film Lucy démontre pourquoi il s’agit effectivement d’une force à considérer. Le long métrage transforme la Lucy du titre, une femme vulnérable qui transporte naïvement de la drogue et qui est jouée par Scarlett Johansson, en superhéroïne dans cette histoire qui mêle trafic de drogue et intelligence artificielle. Réalisé par le Français Luc Besson (The Fifth Element), le film illustre le paradoxe entre l’évolution mentale – provoquée par l’explosion d’une nouvelle «superdrogue» récréative dans le système de Lucy – et la régression des émotions humaines.

On dit que l’être humain moyen utilise environ 10% de la capacité de son cerveau. Que feriez-vous différemment si, comme votre personnage Lucy, vous aviez accès à l’entière capacité de celui-ci?
L’idée derrière le film est que vous évoluez d’une façon et vous régressez d’une autre – vous vous déshumanisez en quelque sorte. Parce que les expériences que nous chérissons, en tant qu’humains, n’ont que peu de valeur dans le grand jeu de la vie. Vous existez alors uniquement pour survivre et pour transmettre de l’information génétiquement.

Si vous pouviez vous réveiller un matin et être experte en quelque chose, que choisiriez-vous?
Le don de téléportation de Lucy semble plutôt pratique.

Où iriez-vous?
Je m’en servirais afin de me déplacer dans New York pour ne pas avoir à me préoccuper du train ou du taxi. Je me visualiserais au centre-ville et j’y serais. Et pour un voyage-éclair, ça serait parfait. Quelques heures de répit et on se téléporte à Paris.

Et quel serait votre talent de rêve?
J’ai toujours admiré les virtuoses de la musique. Je voudrais être premier violon.

Pourquoi le violon?
Ça semble être le plus complexe! Sinon, j’aimerais quelque chose de bizarre, comme être la meilleure joueuse de thérémine au monde.

Quel entraînement a été nécessaire pour toutes les scènes de bagarre?
Heureusement, je commence à être une experte là-dedans. Ça fait partie de mes compétences professionnelles maintenant que j’ai fait tous ces films de Marvel. J’ai manipulé beaucoup d’armes, me suis souvent battue. Quand je suis arrivée sur le plateau de Lucy, je venais juste de terminer le second Captain America, alors j’étais pas mal prête pour un autre tournage rempli d’action.

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Une partie du film se déroule à Paris. Vous parlez français?
Mon français est plutôt inacceptable. Mais j’y travaille!

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Lucy
En salle dès vendredi