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Marc Hervieux: le retour de l’enfant chéri

Photo: Denis Beaumont/Métro

Le célèbre ténor Marc Hervieux lancera en novembre un second album pop, entièrement composé de pièces originales.

C’est aux renommés studios Piccolo, situés dans l’est de la ville, que l’artiste a convié les médias mercredi afin de causer de Hervieux, son second album pop (et huitième au total), qui suivra Après nous. Un florilège de reprises du répertoire francophone (sauf Where Do I Begin) paru en 2009 qui a trouvé 80 000 preneurs!

Les représentants des médias ont pu entendre deux extraits: Demain déjà chanté live par l’artiste et une piste non masterisée de La vie a des ailes. Résultat? La première, une pièce légère aux ambiances sixties, est en quelque sorte un hommage à sa femme, tandis que la seconde, une ballade plus orchestrale avec arrangements de cordes et voix qui perce les nuages, est une ode à leurs trois filles âgées de 7, 9 et 13 ans.

Avec un peu de recul, l’observateur a l’impression d’avoir entendu quelque chose qui ressemblerait à une alliance entre Ginette Reno et Claude Dubois sur fond d’orchestre. Deux artistes qui ont effectivement inspiré Hervieux, qui porte en lui une double identité musicale : l’opéra et la musique populaire (bien que les origines de l’opéra aient été populaires).

«La pièce Demain déjà est un hommage à ma femme qui, après avoir élevé nos enfants, a décidé de poursuivre son rêve et d’étudier la médecine. Malgré ses 45 ans, elle a été admise à la faculté de médecine de l’Université de Montréal (…) Je remercie je ne sais trop qui de ne pas avoir écouté les prophètes de malheur de mon passé.» -Marc Hervieux

 

Réalisé par ses amis et complices Gilbert Fradette et François Pilon, ce qui a pour effet d’apaiser l’artiste des doutes qui viennent encore le narguer, l’encodé, qui ne contient ni son d’ordinateur ni programmation, comportera 14 titre signés Richard Séguin, Gardy Fury, Jean-François Breau, Sylvain Cossette, Maxime Landry et autres Patrick Bourgeois.

«Il fallait que je trouve des gens tentés par les thèmes que je souhaitais aborder et qu’ils le fassent à ma façon. Ce qui n’est pas évident. J’ai lancé des balles à des artistes rencontrés au fil des ans et avec lesquels je me sens des affinités et j’ai attendu.»

Parions que le résultat aux accents Michael Bublé, big band, funk, sixties et rock viendra confirmer de nouveau le statut d’enfant chéri de cet enfant du «faubourg à m’lasse» auprès du grand public québécois.

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