Le Musée des sciences fermé jusqu'en 2015
Rédaction - La Presse Canadienne
OTTAWA – Le Musée des sciences et de la technologie du Canada (MSTC), à Ottawa, demeurera fermé au moins jusqu’à la fin de l’année en raison d’un taux trop élevé de moisissures dans l’air.
Le problème a été détecté plus tôt ce mois-ci, durant l’inspection d’un mur gorgé d’eau sur la façade sud du bâtiment.
Le musée a immédiatement été fermé aux visiteurs.
Aucune date de réouverture n’a été avancée. Les contracteurs évaluent toujours les mesures à prendre pour limiter le problème.
Le personnel a déménagé dans d’autres bâtiments, notamment au Musée de l’aviation et de l’espace du Canada et à celui de l’agriculture et de l’alimentation.
L’invasion de moisissures fait suite à une panoplie d’autres obstacles qu’a rencontrés le musée vieillissant, dont l’abandon d’artefacts, le report de réparations importantes et l’augmentation du prix du stationnement des visiteurs pour tenter de renflouer les coffres.
Le musée se situe dans un parc industriel qui ne paie pas de mine. Le bâtiment est un ancien entrepôt de boulangerie que le gouvernement fédéral a acheté d’une compagnie en faillite en 1967.
Un document d’information assemblé en juillet à l’arrivée en poste du président et chef de la direction, Alex Benay, prévenait de l’état piteux du bâtiment, négligé depuis près de 50 ans. Le toit qui coule doit être remplacé, des travaux de 2,5 millions $. Un nouveau système de ventilation et de chauffage coûtera 845 000 $. L’institution n’a réussi à amasser que 550 000 $ pour les travaux de maintenance, qui seront vraisemblablement dépensés pour le problème de moisissures.
Les gens qui avaient fait des réservations pour visiter le musée ou qui y avaient prévu des activités cet automne seront informés sur les solutions de rechange qui s’offrent à eux, a affirmé le musée.
De son côté, la corporation du musée s’affaire à évaluer les dommages et à élaborer un plan de réparation.
«Nous tenons à assurer à tous ceux qui appuient le Musée que nous œuvrons avec détermination à mettre en oeuvre une solution complète et permanente à ce malencontreux problème», a affirmé M. Benay.
