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Quand le «no fault» avantage les coupables

Danièle L. Gauthier - La Presse Canadienne

MONTRÉAL – Décrié par Me Marc Bellemare, souvent appelé à défendre les causes de victimes d’accidents de la route, notre système d’assurances privilégiant le «no fault» comporte des lacunes clairement élaborées tout au long d’un reportage que présentera Télé-Québec.

Au Québec, en 2010, il y a eu 14 000 coupables d’un crime de la route, ce qui représente 38 condamnations par jour. Or, un crime n’est pas un accident, et les collisions causées par l’alcool, la vitesse ou la préméditation ne sont pas des accidents à proprement parler. Et pourtant, on indemnise les criminels. Incidemment, si un criminel tue un enfant, les parents ont droit à 50 000 $ et autant pour le criminel. Mais si ses blessures nécessitent davantage, le coupable en recevra plus. La mère qui a quitté son emploi quand sa fille fut fauchée par une voiture puis réduite à l’état végétatif, elle, n’a droit à aucune compensation pour s’en occuper à plein temps.

Les Shafia, condamnés pour le meurtre de leurs trois filles et de la première épouse du père, sont considérées comme «victimes» d’un accident compte tenu que la tragédie implique une automobile, et les coupables pourraient être indemnisés à hauteur de 300 000 $, déclare Me Bellemare. Il n’y a qu’au Québec que les coupables sont indemnisés alors que dans bien des cas, les victimes se disent abandonnées. «Arme à quatre roues» aux «Grands Documentaires» de Télé-Québec, le lundi 6 octobre, à 21h.

Trop jeune pour être grande fille

Le documentaire d’Hélène Choquette, «Grande Fille: la puberté» devrait être vu par mères et filles et pourquoi pas les pères, premier homme dans la vie d’une fille. Le début de l’adolescence comporte son lot de changements et d’adaptation pour lesquels la fillette est rarement bien préparée.

D’autant plus que les scientifiques remarquent que la puberté survient environ six mois plus tôt qu’avant et surprend la jeune fille occupée à ses jeux d’enfants et qui ne s’y attendait pas. Pour certaines, les mécanismes se mettent déjà en marche dès l’âge de 8 ans. On croit que notre style de vie nous expose à des perturbateurs endocriniens qui accéléreraient l’éveil des hormones. Et il appert que la puberté hâtive peut engendrer plus d’obésité, de résistance à l’insuline, de diabète de type 2 et de maladies cardiaques.

Aux effets physiques s’ajoutent les perturbations psychologiques nombreuses et importantes qui, dans certains cas, étant mal vécues, troublent l’adolescente. Pour trouver des réponses à leurs questions, les jeunes ont tendance à se tourner vers Internet plutôt que de consulter leurs parents, ce qui n’est pas toujours une bonne idée. À RDI, le jeudi 9 octobre, 20h.

Aznavour, encore et toujours

Il a eu 90 ans en mai et poursuit une carrière qui, depuis un bon moment, a pris les allures d’une mission car, dorénavant, Charles Aznavour continue de chanter l’amour mais surtout, il veut propager la chanson française et les interprètes qui partagent ce même engouement. À la cinquième émission de «Hier encore», il sera entouré de Zaz, Patrick Bruel, Yves Duteil, Isabelle Boulay, Bernard Lavilliers, Serge Lama, Bénabar, Salvatore Adamo, Catherine Ringer et bien d’autres pour reprendre les grands titres qui ouvrent l’album de nos souvenirs. À TV5, ce samedi, de 20h à 23h.

La haine que Hitler a voué aux Juifs était sans limite et inépuisable. Pourquoi cet Autrichien d’origine tenait-il tant à les éliminer pour «purifier» la race aryenne? Et surtout, comment a-t-il pu communiquer sa haine pour enrégimenter le peuple allemand dans sa folie? Cet homme dénué de toute compassion, dur, empli de haine et de préjugés a su développer un charisme irrésistible, capable de séduire quiconque partageant un tant soit peu son dégoût. En trois parties, «Hitler: du charisme au chaos», ce dimanche, 20h, à Télé-Québec.

Accompagnée de 25 danseurs, Madonna entreprenait, en 2012, une tournée dont l’itinéraire s’est déployé dans 29 pays sur trois continents. Plus de deux millions de spectateurs ont pu apprécier le spectacle. On dit aussi que la tournée «Madonna: The MDNA Tour» fut parmi les plus lucratives. MusiMax diffuse, le vendredi 10 octobre, 20h, deux heures de cette production grandiose alors que la star et ses danseurs arboraient des tenues signées par de grands couturiers.

À RADIO-CANADA: Parmi les sujets traités à «Découverte», ce dimanche, 18h30, il sera question de l’avenir menacé des orignaux envahis par les tiques et des 125 ans de la tour Eiffel.

À TVA: Pour sa 200e émission, Christine Michaud accueille Ima à «Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux?», qui livre sa recette du bonheur, ce samedi, 12h30. «Le Banquier» rouvre ses portes ce dimanche, 19h et cette dixième saison sera exploitée sous divers thèmes dont celui de la Ligue nationale de hockey, qui fait son entrée à TVA. On dit même que PK Subban dirigera le jeu.

À ARTV: Place à la danse, le lundi 6 octobre. La compagnie de «Béjart Ballet Lausanne» présente «Le Sacre du printemps», suivi de «Cantate 51» et de «Syncope», chorégraphies puisées dans trois époques échelonnées sur cinquante ans.

À TV5: Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour, a vécu 20 ans aux côtés de Louis XV. Cet obsédé des femmes et du sexe était follement amoureux de sa favorite qui, en plus de lui procurer calme et volupté, le conseillait judicieusement dans l’élaboration de ses politiques. En retour, il la comblait de châteaux comme d’autres offrent des bijoux à leur dulcinée. Et lorsqu’ils n’ont plus partagé le même lit, la Pompadour se chargeait de lui procurer de petites maîtresses. «Secrets d’Histoire / La Pompadour ou le roi amoureux», le lundi 6 octobre, 20h, à TV5.

À EXPLORA: «Le monde de demain» donne un aperçu de ce à quoi travaillent les scientifiques qui étudient la possibilité de créer des embryons sans père ou sans mère ou encore, de rendre possible la gestation extracorporelle et d’obtenir des «Bébés sur mesure», le mardi 7 octobre, 21h.

À UNIS: Première femme à entrer à l’Académie française, l’écrivaine Marguerite Yourcenar, femme fascinante dont l’œuvre est à la fois dense et puissante, se raconte dans «Sur les traces de Marguerite Yourcenar». Elle raconte son enfance, ses voyages, ses amis, son souci écologique, tout en parsemant son monologue de quelques réflexions telles que «Peut-être faut-il aimer la solitude pour parvenir à ne pas être seul». Ce dimanche, 23h.

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