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Fabrik – Défis créatifs: les débrouillards

Photo: Photos: Yves Provencher/Métro

Plus proche de l’expérience que de l’expo, Fabrik – Défis créatifs, nouvel événement qui fera officiellement partie de la programmation du Centre des sciences de Montréal dès samedi, proposera aux jeunes de relever une série de six défis.

Mais ne cherchez pas de claviers, de souris ou d’écrans ici: les participants auront plutôt à leur disposition du matériel délicieusement old school, comme des boîtes de champignons vides, du Scotch tape et des pailles. Bref, tout ce qu’il faut.

Fabriqué à la main
Le titre le dit: l’idée de cet atelier, c’est «de fabriquer des choses». Et ce, «à partir d’objets de tous les jours, dont on va détourner l’usage», précise Louise Julie Bertrand, chef du développement et de la production des expositions du Centre des sciences de Montréal. Ainsi, parmi les challenges que les visiteurs auront à relever, notons celui du Bac à eau, qui consiste à «déplacer un poids d’un bout à l’autre du bassin avec l’aide du vent» ainsi que celui de la Chambre noire, où l’on doit créer «une sculpture lumineuse pour éclairer un hangar».

Papa, maman, tassez-vous un peu!
«La clientèle visée par Fabrik, ce sont les 8 à 14 ans, mais on voit très bien, d’ores et déjà, que les enfants plus jeunes, les adolescents plus vieux et les adultes aussi sont attirés par l’espace. Parfois, il faut même arrêter les parents! remarque la chef du développement et de la production des expositions du Centre des sciences avec un sourire. On a testé [certains des défis] et parfois, il fallait faire comprendre aux adultes que l’activité était destinée aux plus petits! Mais tant mieux si papa ou maman ont le goût de participer aussi! C’est parfait!»

Trio d’effets
Fabrik - Défis créatifs
Amira Salem testant une troisième version de son embarcation.

Selon Louise Julie Bertrand, ce nouvel atelier-expo-expérience mène à trois choses. À savoir: «Ça permet l’apprentissage par l’essai et l’erreur, ça force les visiteurs à penser autrement et, finalement, ça les met en contact avec des leviers, des circuits électriques… Donc ils font de la physique, mais ils ne s’en rendent pas compte.»

Amira Salem, 10 ans, qui s’est prêtée au jeu hier, remarquait d’ailleurs que même si elle avait dû bidouiller trois différents petits bateaux sans véritablement arriver à en faire flotter un, ce qui était «un peu fatigant», elle avait trouvé le parcours «très amusant».

Victoire!
Fabrik Défis créatif
Kasem Kassir et Ahmad Elezzi, montrant leurs muscles, fiers d’avoir réussi la mission.

«On a fait des petits prototypes qu’on a décorés, mais ça ne fonctionnait pas. Alors on a enlevé les décors – c’est pour ça que vous n’avez peut-être pas trouvé ça très beau –, et ça a roulé!» expliquait fièrement hier Ahmad Elezzi, 10 ans. Avec son ami Kasem Kassir, le jeune écolier a «remporté» l’épreuve de la Corde à linge, consistant à fabriquer un objet (ou comme il l’a si joliment dit, «un prototype») pouvant se déplacer d’un bout à l’autre d’une corde à linge. «On a aimé faire ça! Ça ne nous a pas du tout dérangés!» ont observé les copains.

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