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Voyage au pays des gens âgés

MONTRÉAL – Décidément, les sujets des épisodes de la série «21 jours» nous ouvrent les portes de domaines parmi les moins fréquentés. À TV5, le jeudi 6 novembre, 21h, la journaliste, documentariste et écrivaine Eza Paventi s’est rendue au Manoir Cousineau, où, durant trois semaines, elle a partagé la vie des résidants.

Prenant une considérable avance sur le temps, Eza, comme tout nouvel arrivant en résidence pour personnes âgées, a quitté sa maison, son quartier, ses habitudes de vie pour s’installer dans le dernier lieu de vie pour la plupart des personnes. Bien accueillie par ses voisins, Eza, vite confrontée à l’ennui, s’empresse de s’intégrer aux autres et constate que bien souvent, pour fuir la solitude, les gens emménagent dans ces résidences. La chorale, les soirées de bingo ou les compétitions de billard permettent les rassemblements, sinon, on ne se voisine pas pour ne pas déranger…

Les plus audacieux se permettent une escapade hors les murs quand c’est possible, ce qui brise la routine et secoue l’autonomie. Eza aura appris qu’il faut se préparer à apprivoiser le vieillissement, développer notre capacité à gérer les deuils au fur et à mesure que le temps fait son oeuvre.

Le dénonciateur silencieux

Les enquêtes policières sont facilitées grâce au support de moyens technologiques comme l’analyse de l’ADN, la détection des taches de sang qu’on a tenté de faire disparaître, les réseaux sociaux. Du côté des interrogatoires, un policier à l’oeil perspicace possède un atout majeur: le «Body Language».

Un clignement d’oeil, des gestes saccadés de la jambe, de la main, un rictus, l’absence d’émotion, des mouvements répétitifs, peuvent trahir le suspect alors qu’il se croit en parfait contrôle face au policier qui, mine de rien, l’aura mis en confiance. Au Canal D, la série débute le vendredi 7 novembre, 21h, alors qu’avec des reconstitutions d’interrogatoires, appuyées des commentaires d’experts, nous apprendrons comment devenir de parfaits limiers puisque cette méthode est aussi valable dans nos rapports de tous les jours avec les autres.

«Bastien», le premier cas, est ce pédophile récidiviste coupable du meurtre d’Alexandre Livernoche, 13 ans, en août 2000. Mario Bastien révélera avoir menti aux autorités, la plupart du temps, et le retour sur son long interrogatoire décodé par les spécialistes du langage corporel attestera de sa culpabilité.

Paul Doucet dans les souliers de Jean Duceppe

Jean Duceppe fut l’un de nos plus grands hommes de théâtre. Certains se souviendront du personnage de Willy Loman (Mort d’un commis-voyageur), dont il dira que ce fut le rôle de sa vie, et de combien d’autres rôles immortalisés par son grand talent. Les six épisodes de la série «Jean Duceppe» relatent sa vie, sa carrière, son implication à différents niveaux, bref un personnage exceptionnel fabuleusement interprété par un Paul Doucet (Georges l’aumônier dans «Unité 9») plus vrai que nature. À UNIS, le mardi 4 novembre, 21h.

En compagnie de Patricia Paquin qui sera maman pour une troisième fois, quelque part au début de 2015, Marie-Claude Barrette, à «Deux filles le matin XV», reçoit, le lundi 3 novembre, 9h30, Michel Louvain à qui on a rendu un vibrant hommage pour ses 60 ans de carrière au «Gala de l’ADISQ» tout récemment, et l’animatrice Sonia Benezra qui vient de lancer «Je ne regrette presque rien», sa biographie signée par la journaliste Lise Ravary.

Colagero, chanteur français très apprécié de ses compatriotes, en tout cas suffisamment pour qu’on lui réserve «Le Grand Show» de ce samedi, 20h, à TV5, est attendu à Montréal, lors des FrancoFolies 2015. D’ici là, on peut découvrir le chanteur-musicien entouré de Johnny Hallyday, Laurent Pagny, Maxime Leforestier, Pascal Obispo, Julien Clerc et bien d’autres, pour interpréter, entre autres, des extraits de son album «Les Feux d’artifice», dans un spectacle de plus de deux heures.

À RADIO-CANADA: à «Découverte», ce dimanche, 18h30, on se penche, entre autres, sur une certaine activité cérébrale qui se poursuivrait au-delà du coma et sur les 100 ans du laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale du Québec à Montréal.

À TVA: au «Banquier» de ce dimanche, 19h, sous le thème des 30 ans du Gala Artis qu’on célébrera au printemps 2015, on doit s’attendre à voir Guylaine Tremblay, Jean-Luc Mongrain, Marina Orsini, Charles Lafortune et 22 autres personnalités sur le podium des 26 beautés.

À TÉLÉ-QUÉBEC: Lisa LeBlanc, Philippe B, Yves P. Pelletier, et deux nouvelles figures: David Myles, des Maritimes, et Michel Robichaud, grand gagnant du Festival International de Granby, sont les invités de «Belle et Bum», ce samedi, 21h. Et le dimanche 2 novembre, 18h30, Denis Coderre, le maire de Montréal, est attendu par 175 enfants du primaire qui veulent savoir en quoi consiste son rôle, quelles sont ses intentions concernant le pont Champlain et… a-t-il le bassin dansant?

À TV5: séquestrée pendant huit ans, Gaëlle et son ravisseur ont eu bien du temps pour s’inventer une vie. Un jour, elle peut enfin sortir de son enfermement. Mais de retrouver ses parents et revenir à une vie normale ne se fait pas aisément. «À moi seule», ce dimanche, 20h.

AU CANAL VIE: Marina, l’animatrice, fouille le besoin insatiable qu’éprouve Éric Salvail de mener sa carrière tambour-battant au point de manquer de temps pour voir ses amis puis, elle s’entretient également avec Marie-Paul Ross, religieuse, docteure en sexologie clinique, écrivaine, infirmière psychothérapeute toujours à l’écoute de ses semblables, le lundi 3 novembre, 20h.

À MUSIMAX: pour terminer la semaine en musique, retour en 1979 pour entendre «Supertramp Live in Paris» lors de leur tournée mondiale suite au succès de «Breakfast in America» qui s’était vendu à 20 millions d’exemplaires, le vendredi 7 novembre, 20h. Puis, à 21h30, le documentaire «Led Zeppelin – Dazed and Confused» rappelle les débuts du groupe qui après quelques difficultés d’adaptation a finalement vogué vers le succès.

À TFO: «J’accuse» un film presque centenaire (1919), d’Abel Gance, raconte les relations de deux hommes (Romuald Joubé et Séverin-Mars) que tout sépare mais que la guerre forcera à mieux se connaître, le vendredi 7 novembre, 21h.

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