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Michael Delisle, Grand Prix du livre de Montréal

Photo: Facebook

MONTRÉAL – Le Grand Prix du livre de Montréal a été décerné lundi à Michael Delisle pour son récit «Le feu de mon père», publié aux Éditions du Boréal.

À deux jours de l’ouverture, mercredi, du 37e Salon du livre de Montréal, le prix, doté d’une bourse de 15 000 $, est remis à l’auteur montréalais d’un ouvrage de langue française ou anglaise. «Le feu de mon père» a été choisi à l’unanimité par le jury présidé par le poète et essayiste Pierre Neveu, membre de l’Académie des lettres du Québec.

Les autres finalistes de cette année étaient: Joséphine Bacon, pour «Un thé dans la toundra Nipishapui nete mushuat», Anne Élaine Cliche, pour «Jonas de mémoire», Benoit Jutras, pour «Outrenuit», et Simon Roy, pour «Ma vie rouge Kubrick».

En couronnant le récit de Michael Delisle, le jury a dit vouloir souligner «la rare maîtrise d’une écriture narrative qui parvient à tenir ensemble l’ironie et la tendresse, le burlesque et la gravité, dans une trame qui fait cohabiter le récit autobiographique d’une enfance peu commune et une réflexion sur l’écriture et la poésie».

Le jury se composait aussi cette année de l’écrivain et traducteur Hugh Hazelton, d’Yvon Lachance, libraire chez Olivieri, des écrivaines Andrée A. Michaud et Catherine Morency, et de l’écrivain Pierre Ouellet, aussi directeur de la revue Les Écrits et membre de l’Académie des lettres du Québec.

Par ailleurs, le même jury a décerné à l’unanimité le prix Jacques-Cartier du roman et de la nouvelle de langue française à Étienne Beaulieu pour son récit «Trop de lumière pour Samuel Gaska», publié chez Lévesque éditeur. Le prix Jacques-Cartier est assorti d’une bourse de 5000 $.

«Ce récit, qui donne la parole à un musicien, fils d’immigrant polonais, prend la forme d’une ample méditation poétique aux accents à la fois classiques et modernes», écrit Pierre Neveu. «Sur un territoire qui, de Montréal, s’ouvre sur les Prairies canadiennes en passant par la côte du Nouveau-Brunswick, le récit d’Étienne Beaulieu révèle une voix noble, exigeante, originale, qui fait entendre des accents neufs dans la francophonie actuelle.»

Le Centre Jacques Cartier de Lyon a créé en 2009 ce prix que l’on remet à un romancier ou à un nouvelliste de langue française inscrit au Grand Prix du livre de Montréal.

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